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Auto-plagiat majeur en France : les lecteurs n’ont pas encore été informés…

Points clés

OMERTA, OMERTA : Un auto-plagiat majeur a été mis en évidence entre des revues médicales françaises. L’article « Papo T. Myofasciite à macrophages : entité localisée ou maladie systémique ? Revue du Rhumatisme 2003;70:550-4 » ou encore « Macrophagic myofasciitis: focal or systemic? Editorial. Joint Bone Spine, 2003;70:242-5. » a été repris pratiquement intégralement dans « Papo T. Myofasciite à macrophages : paradigme de nouvelle maladie ? Editorial. La revue de médecine interne, 2005;26:175-8. » et dans « Papo T. Myofasciite à macrophages : maladie systémique ou tatouage post-vaccinal ? Revue Neurologique 2007;163(10):981-4. »  Des revues ont été trompées….

Vous trouverez les fac similés de ces articles, avec les zones de plagiat bien identifiées dans un document (AnalyseGeddaSurPapoSiegrist) qui était en libre accès sur un site sur la myofasciite. Cet auto-plagiat a été rendu public, ce qui est très très rare en France. Il doit exister beaucoup d’auto-plagiats, mais l’omerta ambiante les protège. Cet auto-plagiat connu depuis février 2011 est public car il existe des capturecontroverses sur le sujet. Ces controverses ne me concernent pas.

En tant que garant de l’éthique des publications, je voudrais savoir si les lecteurs ont été informés de cette mauvaise pratique. Je ne connais pas l’auteur, le Pr T Papo, médecine interne à Bichat, et il a bonne réputation. Il ne connaît pas les règles éthiques concernant les auto-plagiats. Il fallait très clairement dire que les 2 articles  étaient repris du premier. Sans rien dire, les lecteurs ont été trompés, et ce n’est pas acceptable.

Les règles éthiques existent, par exemple les recommandations de Vancouver, les diagrammes de COPE traduits en français. Le minimum est de reconnaître la malveillance, et tous seront pardonnés…  Les rédacteurs en chef des 3 revues concernées doivent absolument publier une information, sous forme d’erratum ou d’expression de réserves. En mars 2012, sauf erreur de ma part, je ne trouve pas ces mentions dans les 3 revues ayant été trompées par cet auteur. Je vais écrire aux 3 rédacteurs et je vous informerai de leurs réponses…  Quelques réponses ici.

PS : vous connaissez d’autres plagiats, merci de m’informer.

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24 commentaires

  • Merci encore pour ce blog passionnant!
    Je trouve le papier de Gedda un peu rude. On n’est pas en train de parler de plagiat d’articles originaux publiés dans des revues internationales, mais d’auto-plagiat d’éditorial dans des revues nationales. Sur le même (exactement le même)sujet, à un an d’intervalle, il est normal que le même auteur présente à peu prêt les mêmes arguments.
    L’auteur est PU-PH, pas un interne de premier semestre. Je ne crois pas qu’il ait beaucoup à gagner à publier des éditoriaux dans des revues nationales. C’est plutôt une manière de diffuser ses idées, ou de faire plaisir à son copain éditeur.
    Si ça doit conduire à une surveillance, je crois que beaucoup d’auteurs arrêterons purement et simplement de publier dans des journaux français!
    Ça c’était sur le fond.
    Sur la forme, le papier de Michel Gedda est assez sévère. Faire une synthèse critique d’éditoriaux n’a tout simplement aucun sens.

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  • Surprenante réaction Yann…
    Quelques rectifications :
    1. Ces textes sont indexés dans Medline et diffusés à l’international.
    2. Ils n’ont pas été publiés à 1 an d’intervalle mais s’étalent sur 4 années durant lesquelles la littérature avait bien évolué – mais pas l’avis de l’auteur.
    3. M. Gedda ne dénonce pas que l’auto-plagiat mais aussi les nombreuses irrégularités que présentent ces textes : approximations et insuffisances, changements inexpliqués de données, approche partiale, volonté délibérée de cacher le plagiat en jouant des références bibliographiques, etc…
    Cela est-il digne d’un PU-PH ?
    A partir de quel niveau d’honnêteté légitimez-vous la rudesse ?
    Les enjeux de santé ne justifient-ils pas un minimum de rigueur ?
    Comme l’annonce la Présidente de l’association de patients qui commande l’analyse de ces textes, des jugements ont été prononcés au détriment de certains patients au vu de ces textes qui ont leurré les magistrats. Cela vous touche apparemment moins que des irrégularité commises par un professionnel qui devrait justement se montrer exemplaire.
    Qu’est-ce qui est rude ? le fait de le dénoncer ou celui de l’occulter ?
    Pourquoi est-il si difficile aux rédactions de reconnaître l’évidence plutôt que de couvrir l’irrégularité et de s’en rendre ainsi complice ?

    Répondre
  • Restons sur la problématique de l’auto-plagiat, car je ne suis pas compétent sur le fond de cette question. Remarquons que cet exemple conforte une théorie de R Smith, ancien rédacteur en chef du BMJ, qui pensent que les revues abusent des malades (R Smith, The trouble with medical journals). De même, les comités de rédaction, par leur silence, sont effectivement complices. Auto-plagier n’améliore pas la qualité des revues françaises.

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  • Si les rédactions des 3 revues concernées n’ont pas le courage de reconnaître et de dénoncer les abus dont elles sont victimes concernant des éditoriaux sans intérêt, on peut se demander comment sont traités les problèmes plus importants relatifs aux articles originaux.
    Le comportement de ces rédactions discrédite l’ensemble des efforts poursuivis par l’édition médicale.
    Un tel manque de responsabilité est inadmissible.

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  • Joint Bone Spine a publié le premier édito. Que doit faire cette revue ? À mon avis pas grand chose.
    En revanche la Revue de Médecine Interne et la Revue Neurologique doivent probablement retirer les articles.
    Quel rôle doit jouer l’éditeur (publisher) ?

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  • Je remercie le Pr Thomas Papo, auteur des articles cités, pour son commentaire :
    Cher collègue,
    Le sentiment d’injustice est souvent la base d’une grande réactivité : je n’y coupe pas et je profite de la possibilité que ce blog offre pour exercer un droit de réponse.
    J’ai commis et commettrai probablement encore le péché d’« autoplagiat majeur », encore aggravé par sa lisibilité puisque je me cite moi-même dans ces papiers.
    En effet, les revues générales rédigées par les leaders d’opinion médicale, français ou non, procèdent régulièrement de l’ « autoplagiat augmenté », c’est-à-dire actualisé à partir des derniers éléments ou concepts publiés et cette incrémentation est facile à prouver dans toutes les spécialités; j’ajoute que pour ce sujet précis il y avait peu d’articles parus après 2003 (d’ailleurs à peu près tous cités dans ma bibliographie c’est-à-dire non sélectionnés en fonction de mon « opinion »). Il faudrait donc plutôt surligner ce qui a changé, et non ce qui est commun, entre les différentes moutures de la revue générale pour faire apparaitre les données nouvelles.
    Tous les reviewers connaissent ce principe qui est d’ailleurs assez naturel : pourquoi transformer la forme ou la syntaxe sous prétexte d’échapper à une étiquette d « autoplagiat » si le fond solide est invariant ? Pour les textbooks c’est la même chose : la dose d’ « autoplagiat » diminue avec le nombre de données publiées entre les rééditions.
    La question est donc aussi : pourquoi moi ? et je crains que nous ne soyons saisis dans la nasse de la myofasciite à macrophages: cette façon de faire glisser la discussion scientifique (dont vous dites ne pas connaitre le fond) vers le mauvais procès pourrait faire l’objet d’un débat spécifique un peu long, probablement inintéressant, et dont ce blog n’est pas le lieu.
    Cordialement
    Thomas Papo

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  • H Maisonneuve : ce billet m’a valu de nombreux commentaires. Je dois préciser qu’il s’agit de règles éthiques et que la maison d’édition Elsevier a des standards élevés. Sur son site http://www.elsevier.com/wps/find/editorshome.editors/Introduction il y a la politique d’Elsevier qui par ailleurs est un supporter majeur de COPE, Committee on Publication Ethics.
    Ce sont aux comités de rédaction de juger de ce qu’ils doivent faire. Je les incite à être transparent et informer les lecteurs. L’auto-plagiat n’est pas considéré comme une malversation par certains. Il n’y a pas de plagiat quand les sources sont citées. L’auto-plagiat est peu abordé dans les recommandations. Le site de WAME dit « Self-plagiarism refers to the practice of an author using portions of their previous writings on the same topic in another of their publications, without specifically citing it formally in quotes. This practice is widespread and sometimes unintentional, as there are only so many ways to say the same thing on many occasions, particularly when writing the Methods section of an article. Although this usually violates the copyright that has been assigned to the publisher, there is no consensus as to whether this is a form of scientific misconduct, or how many of one’s own words one can use before it is truly « plagiarism. » Probably for this reason self-plagiarism is not regarded in the same light as plagiarism of the ideas and words of other individuals. If journals have developed a policy on this matter, it should be clearly stated for authors. » (sur http://www.wame.org/resources/publication-ethics-policies-for-medical-journals#plagiarism).
    Mon opinion est qu’il faut toujours respecter les lecteurs et ne pas les abuser.
    Lien d’intérêt : je suis membre du comité de rédaction d’une revue d’Elsevier

    Répondre
  • Cet embrouillamini sans excuses de l’auteur signe la méconnaissance totale des règles de l’édition.
    Cet auteur confond le droit de se citer et le fait d’avoir caché ses copies partiales.
    D’après l’analyse de Gedda, en 2007 près de 50 nouvelles références étaient apparues sur le sujet, l’auteur n’en cite qu’une seule payée par les laboratoires mis en question, et portant sur des macaques !
    Et il évoque un droit de réponse, là où les rédactions se refusent de mentionner la simple vérité !
    Qu’en est-il du respect du lecteur ?
    Où est la responsabilité ?
    Les recommandations aux auteurs des 2 revues victimes de son méfait son claires et commencent par le même paragraphe relatif à l’originalité des contenus :
    REVUE NEUROLOGIQUE :
    « 1. RÈGLES DE PUBLICATION
    1.1. Tout manuscrit adressé à la revue doit être original, c’est-à-dire qu’en totalité ou dans ses parties essentielles, il ne doit pas avoir fait l’objet d’une publication préalable ni simultanée à la parution dans la revue. »
    LA REVUE DE MEDECINE INTERNE :
    « 1. SOUMISSION DES MANUSCRITS
    Les manuscrits soumis à La revue de médecine interne ne doivent avoir fait l’objet d’aucune publication antérieure, ni être soumis ou en cours de publication dans une autre revue. »
    Ces recommandations concernent aussi les éditoriaux.
    Qu’attendent les revues pour faire appliquer leurs propres règles ?

    Répondre
  • Puisque l’auteur des plagiats essaie de repousser avec élégance et respect sa responsabilité sur la “nasse de la myofasciite à macrophages”, il est de droit que l’association Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M) puisse répondre.
    Les connaissances scientifiques actuelles montrent que la Myofasciite à Macrophages est l’une des manifestations du « Syndrome inflammatoire induit par les adjuvants » (ASIA – Autoimmune/inflammatory Syndrome Induced by Adjuvants). Les études le prouvant seront d’ailleurs présentées lors du 8ème Congrès international sur l’auto-immunité (du 9 au 13 mai 2012, à Grenade – Espagne) : www2.kenes.com/autoimmunity/sci/Documents/Program.pdf.
    Sans entrer dans le débat de fond, ce qui n’est pas le lieu ici, il semble pertinent de préciser que l’analyse de ces textes a révélé comment des professionnels de santé usent de l’autorité que leur confèrent leurs fonctions pour abuser les lecteurs, médecins ou non, et faire passer leur opinion (souvent infondée, parfois entachée de conflits d’intérêts) pour des revues de synthèse de la littérature, alors qu’il n’en est rien.
    Ce ne sont pas les seuls abus identifiés et tous nos dossiers sont consultables sur notre site http://www.myofasciite.fr.
    Impressionnés par le style “docte” et semblant documenté de ces textes, certains magistrats s’y sont trompés et ont interprété ces opinions comme des études objectives et orginales. Nous nous devions de rétablir la vérité, ce à quoi se refusent encore les rédactions dupées.
    Là où persiste la question, c’est pourquoi s’entêter à publier quasiment le même texte pendant plus de 4 ans (80 % de phrases identiques en 2005 puis 99 % en 2007 – on est loin de l’ « actualisation à partir des derniers éléments ou concepts publiés » prétextée…) ?
    Espérons que l’auteur agisse avec plus d’impartialité au sein de l’ONIAM, organisme public chargé d’indemniser entre autres les victimes de la Myofasciite à Macrophages, où il a été nommé après ces publications…
    Sophie CHEVRY
    Présidente E3M

    Répondre
  • Incroyable : l’auteur répond maintenant : “Il faudrait donc plutôt surligner ce qui a changé, et non ce qui est commun, entre les différentes moutures de la revue générale pour faire apparaitre les données nouvelles » et « la dose d’ « autoplagiat » diminue avec le nombre de données publiées entre les rééditions ».
    Mais, effectivement après vérification, entre 2004 et 2007 il n’ajoute que 2 références (contre au moins 50 nouvelles existantes) et recopie 99 % de son texte. Il suffit de lire attentivement l’analyse faite.
    L’auteur-fraudeur continue à vouloir duper son monde, même sur ce site dédié à l’éthique !
    Mais à quoi servent des Comités de rédaction aussi aveugles et influençables ?
    À ce niveau c’est plus que de l’incompétence.
    Comment les patients peuvent-ils encore croire la profession avec de tels agissements ?

    Répondre
  • Merci à Gedda pour ce bel exemple d’analyse critique.
    Et à Maisonneuve pour le courage qu’il nous offre en osant s’opposer à l’OMERTA du monde de l’édition.
    Il est fini le temps où l’on publie son avis davantage grâce à son nom que pour l’intérêt du fond. Le format de l’éditorial ne permet pas tout – encore moins de s’exonérer de la vérité et d’un minimum d’honnêteté.
    Le temps des copinages qui méprisent le savoir réel et le lectorat (débat “inintéressant” décrète le coupable qui préfère répéter seul son opinion injustifiée).
    Il est temps de passer à un traitement professionnel et transparent pour une information neutre et avérée.
    Oser reconnaître ses erreurs et dénoncer les habitudes surannées.

    Répondre
  • A quoi sert aux revues d’être membres du COPE, de déclarer des valeurs et règles de fonctionnement pour ne pas les respecter quand il s’agit d’agir ?
    Là aussi on a vraiment l’impression d’une mise en scène.
    Et Elsevier cautionne tout ça ?

    Répondre
  • Le premier éditorial de 2003 avait déjà fait réagir du fait du manque de rigueur de l’auteur (Guis S, Mattei JP. Comments about the Editorial by Thomas Papo entitled “Macrophagic myofasciitis: focal or systemic?”. Correspondences. Joint Bone Spine, 2004;vol. 71:164-5.). Ce qui aurait dû alerter les rédactions.
    Et maintenant, à l’imposture scientifique, l’auteur ajoute la farce : il se fait passer pour une victime de « la nasse de la myofasciite à macrophage » dont il trouve le sujet « inintéressant », alors que c’est lui qui s’y est empêtré tout seul, et en récidivant plusieurs fois !
    Allons allons, un peu de dignité pour assumer Mr le professeur…
    Ces comportements et situations, dommageables pour tous, ne sont cependant rendus possibles que par le laxisme des rédactions et le manque de vigilance des relecteurs.
    Espérons que ce cas fasse évoluer les choses.

    Répondre
  • l’auteur et les rédactions sont inconscients du mal qu’elles font, aux patients, à la santé publique, aux professions médicales et même aux éditeurs qui se démênent pour bien faire
    reconnaître l’erreur et retirer les articles indûs serait à la fois noble et si exemplaire : quel appel à l’éthique et aux bonnes conduites pour tous les acteurs !
    tandis que leur silence et le fait de maintenir ces textes calamiteux est une incitation au laisser-aller, un signe lancé à tous les petits arrangements
    quelle occasion manquée !

    Répondre
  • Ces éditoriaux n’ont aucune valeur scientifique : ils sont erronés d’erreurs d’interprétations, et ne tiennent compte que d’une partie de la littérature qui existait à l’époque (pas de recherche documentaire systématique, pas d’analyse sérieuse des textes, données citées sans source et qui changent au fil des copies, etc. etc.).
    L’auteur s’est certainement senti autorisé parce qu’il était quasiment le seul sur le sujet, et que les rédactions le sollicitaient comme un cherche un « bon client ».
    Il faut retirer ces textes qui n’apportent rien sinon une bien piètre image de la Médecine.
    L’aphasie de nos collègues neurologues et internistes est assourdissante d’irresponsabilité.

    Répondre
  • Si ces revues maintiennent ces textes c’est qu’ils correspondent à leurs valeurs et niveau d’exigence, à leurs habitudes et objectifs.
    Elles en sont fières et pratiquent probablement de même pour les autres textes, éditoriaux ou pas (le texte publié dans la Revue neurologique n’est pas un éditorial).
    Ça montre le niveau des revues françaises et l’absence de volonté pour évoluer…
    D’ailleurs la seule justification de l’auteur est « je l’ai fait parce que ça se fait » pour aussi prévenir « je le referai ». Bien-sur puisqu’il est protégé par ses amis de la rédaction !
    Bravo Messieurs les rédacteurs en chef et autres trompeurs !
    Moi je réserverai désormais les budgets d’abonnement de mon service à d’autres revues.

    Répondre
  • Les nombreuses irrégularités qui entachent ces textes rédigés sans méthode ni rigueur (et un certain ton péremptoire quand même…) en invalident de fait le contenu.
    Il n’y a aucun sens à les maintenir sinon une volonté inadmissible d’étouffer l’affaire et d’encourager de telles pratiques souvent destinées à remplir des colonnes vides.
    Comment la Société Française de Neurologie (SFN) et la Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI), qui prétendent nous offrir les « évolutions les plus récentes » et une « formation permanente de haut niveau », peuvent-elles cautionner de tels abus de la part de leurs revues ?
    Et compromettre leurs Noms et Histoires dans cette « nasse » rocambolesque ?
    Cette forfaiture restera dans les Annales.

    Répondre
  • Rappel du CODE DE DEONTOLOGIE à l’attention de l’auteur et des rédactions de la Revue neurologique et de La revue de médecine interne :
    Article 3 – Principes de moralité et de probité
    (article R.4127-3 du code de la santé publique)
    Le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.
    Article 23 – Compérage
    (article R.4127-23 du code de la santé publique)
    Tout compérage entre médecins, entre médecins et pharmaciens, auxiliaires médicaux ou toutes autres personnes physiques ou morales est interdit.
    Article 31 – Déconsidération de la profession
    (article R.4127-31 du code de la santé publique)
    Tout médecin doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci.

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  • Il y a aussi l’article 13 :
    « Lorsque le médecin participe à une action d’information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. »
    Affligeant Mr l’ « autoplagiaire augmenté »

    Répondre
  • Au vu des nombreuses réactions, il s’agit à l’évidence d’une attaque ciblée. A relire la revue critique concernant le plagiat, elle a peut-être été rédigée de façon indépendante, mais commandée par une association qui « cherchait à se faire » l’auteur d’un éditorial qui ne lui plaisait pas.
    Je ne défend pas les plagiaires, je trouve simplement qu’un plagiat en français (dont on sait que la publication n’est associée à aucun bénéfice pour un universitaire) n’est pas la même chose qu’un plagiat en anglais (qui contribue à l’activité scientifique).
    Les plagiats au sein d’articles scientifiques internationaux de Khayat sont autrement plus graves…mais n’entrainent pas autant de bruit!

    Répondre
  • J’arrive un peu tard dans cette discussion.
    1) Il y a auto-plagiat
    2) La controverse scientifique n’est pas éteinte et l’intervention de l’association des malades est touchante mais éclairante sur ce qui se passe par derrière : rendre les vaccins innocents
    3) Les grands donneurs de leçons (les commentaires) sont anonymes, ce qui rend leur argumentation douteuse
    Le souci d’éthique est bien entendu un marronnier et un élément constitutif du Bien Disant Moral mais ces attaques contre les revues françaises montrent une méconnaissance flagrante des revues anglosaxonnes et de leurs pratiques. Je ne défends pas les revues françaises par principe, j’aimerais qu’elles ne soient pas traitées aussi mal par des Français ignorants. Les scandales répétés du NEJM ou de Lancet en sont des exemples authentiques.
    Docteur Jean-Claude Grange
    Médecin Généraliste
    16, rue Blaise Pascal
    78200 Mantes-La-Jolie

    Répondre
  • Les excès des uns ne retirent rien aux insuffisances des autres. Et étalonner ce qui est acceptable aux scandales existants est le début de l’irresponsabilité.
    L’ampleur des réactions est certainement liée à l’énormité de la tromperie et à la déception générée par le manque d’honnêteté des revues impliquées (comment gèrent-elles des problèmes plus graves si elles ne savent résoudre ces petits ennuis ?), et ce n’est pas une question de pays.
    Ces réactions sont respectables quelque soit l’identité de celui qui l’exprime.

    Répondre
  • Attention, le Sigaps n’est pas loin. Les hôpitaux touchent de l’argent en fonction de leurs publications. donc en multipliant les articles … on multiplie les « euros » !!

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