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La mort du facteur d’impact : COUNTER ou d’autres indicateurs ?

Points clés

Le paradoxe :

  • les auteurs, les rédacteurs utilisent beaucoup le facteur d'impact pour choisir des revues et évaluer des carrières, alors que les institutions recommandent de ne pas l'utilser, et que même son inventeur (E Garfield) est etonné de la naïveté des chercheurs vis à vis du facteur d'impact ; en France, le rapport Gaillard en 2011 et l'Académie des sciences ont demandé de ne pas utiliser le facteur d'impact pur les carrières ;
  • nombreux sont les projets pour disposer d'un autre indicateur plus fiable, mais rien n'est encore convaincant. Les groupes comme PLOS, BioMedCentral ont énormément de données (pages views, pdf download, HTML metrics, etc..). Nous avons vu le manifeste Altmetrics !

CounterParmi tous ces projets, l'un est important COUNTER, pour Counting Online Usage of NeTworked Electronic Resosurces. Ce projet a démarré en 2002 en angleterre (société non commerciale) avec de nombreux sponsors, bibliothécaires et maisons d'éditions. C'est un énorme travail. Il s'agira de compiler des données statistiques sur les revues, et ces données seront fournies par les maisons d'édition participantes, en respectant des codes de pratiques pour compiler les données.

Sur l'advisory board, il y a 2 représentants français, pour Couperin et Inist. En avril 2013, le consortium Couperin s'est prononcé en faveur de l'accès ouvert de tous les résultats des recherches en France.

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2 commentaires

  • Bonjour
    Si ce processus repose sur les données fournies par les sociétés d’édition, il n’a aucun avenir. C’est un peu comme si Google utilisait les données fournies par les sites eux-mêmes, comme le faisait altavista.
    Pour qu’un système d’évaluation fonctionne, il faut que comme un examen universitaire :
    – Les sujets soient inconnus des étudiants
    – Les évaluateurs n’aient aucun lien avec les étudiants évalués.
    Le véritable inventeur du facteur d’impact, Jacob Moreno, a aussi inventé la sociométrie citée dans le brevet de Google. https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Histoire_de_la_scientom%C3%A9trie
    La bonne évaluation sera très probablement sociométrique, inspirée d’un algorithme Googlelien.

    Répondre
  • pourquoi pas, mais:
    – l’impact factor est calculé automatiquement à partir des publications par récupération des listes de références, et ce depuis très longtemps, et cela en fait ne coute que très peu pour une masse inimagineable d’information. S’il fallait faire cela à la main, et en plus lire tous les articles pour en juger de la qualité!!! En principe c’est fait pas les référés, qui d’ailleurs ajustent leurs commentaires au niveau de la revue (ce qui ne les empêche pas de se tromper et de rejeter à tort mes articles). Tant qu’on n’aura pas proposé un autre facteur également facile à renseigner, rien ne remplacera l’IF.
    – globalement l’IF correspond à peu près à la qualité ou au classement des revues. Probablement le classement ABCDE de SIGAPS est plus valide parce qu’il tient compte également des différences d’IF entre discipliine
    – l’IF peut se combiner à d’autres variables comme les taux de citation (indice H, point G, etc…), l’homogénéité et la lisibilité des thèmes des publications et travaux de recherche. le taux de citation dpend lui encore plus que l’IF de la taille de la discipline et du coté à la mode des publications. Les abstracts en congrès sont totalement inutiles, et j’aimerais avoir une idée de ce que pourraient être les autres indices. Je n’ai rien compris de ce que voulait faire Counter par exemple, qui ne me pariat pas du tout en ligne avec l’évaluation des individus?
    – En tant que’évaluateur de carrières (CNU), je ne regarde jamais les IF des revues individuelles (contrairement à ce que les candidats pensent), mais le nombre de papiers dans les « bonnes » revues, la position dans la liste des auteurs (en position utiles 1, 2, 3, AD ou D, ou en « ont également participé » et le ratio des publis utiles sur les publis inutiles (ce que donne SIGAPS) etc.
    – Quand je regardais les chercheurs de mon CHU (y compris par service, discipline ou pôle), je regardais surtout les AB… Quelqu’un qui gonfle son sigaps avec des masses de publications de bas niveau (D,E, ou en Français) ou en kième position sur tout ce qui bouge dans le CHU n’est pas crédibles
    Je pense que ceux qui s’imaginent que l’IF est le seul facteur dans la promotion d’un universitaire en médecine en France n’y sont pas impliqués et/ou masquent une frustration intense d’une absence de promotion qu’ils essayent de s’expliquer ou de se justifier par la faute d’un indicateur en fait mineur…
    Tant au plan local qu’au plan national, toutes les personnes concernées par la recherche connaissent parfaitement les limites des différents indicateurs. Et dans ceux là l’IF n’est certainement pas le pire.
    amitiés
    NM

    Répondre

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