La publication du document HAS sur le niveau de preuve (billet du 20 juin) devrait nous rendre prudents et exigeants en ce qui concerne les recommandations. En décembre 2012, j'avais commenté un article des Archives of Internal Medicine "In guidelines, we cannot trust". Des constatations étaient faites sur des recos opaques, des analyses de littérature mal faites, etc.. Le BMJ vient de publier, le 14 juin 2013, une note "Why we can't trust clinical guidelines" qui ajoute des arguments pour douter des recommandations. Cet article revient sur des exemples de recommandations influencées par des experts ayant des liens d'intérêts. Les exemples sont anciens sur des corticoides à haute dose en neurochirurgie, ou récents avec l'alteplase dans les AVC. Tout cela est quand même inquiétant et nous attendons les règles HAS pour s'assurer que les recommandations ne sont pas subjectives…
Lenzer J. Why we can't trust clinical guidelines". BMJ 2013;346:f3830
Un commentaire
Sujet traité en France dans une thèse brillante http://www.voixmedicales.fr/2011/08/27/les-recommandations-pour-la-pratique-clinique-elaborees-par-les-autorites-sanitaires-francaises-sont-elles-sous-influence-industrielle-a-propos-de-trois-classes-therapeutiques-these-l-a-delarue/