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Science et Avenir : la fraude scientifique, bel article de Marc Gozlan

Points clés

Science avenir"La fraude scientifique, fléau de la littérature biomédicale" est le titre d'un excellent article publié le 4 décembre 2013 dans Science et Avenir. C'est un long article bien documenté et sans erreurs ! Il est bien construit avec points :

  1. L'état des lieux du problème..   avec notamment les premières étractations, les raisons de rétracter un article, le cas du cancer, etc.
  2. Qui sont les plus grands fraudeurs : des exemples édifiants….   avec la plupart des cas connus et bienr ésumés : Boldt, Nakao, Reuben, Mori, Fujii,..
  3. Comment fonctionne le processus de rétractation ?
  4. Quelles conséquences pour les chercheurs ? avec les histoires des années 80 de Darsee et Slutsky, ainsi que Wakefield sur autisme et ROR ; outre divorce et remboursement de bourses, certains dépriment, et peu vont en prison ;
  5. Quelles solutions ?

En fait, il faudra écrire la suite, car être auteur honoriare est une fraude !

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5 commentaires

  • Article remarquable en effet. Pour avoir constaté la « légèreté » de nombreux chercheurs universitaires, j’ai tout de même l’impression que la « sous-rétractation » est encore massive.
    Une seule critique pour Gozlan : avoir débuté avec Séralini, qui, comme tu l’as toi-même relevé, est un exemple de rétractation sans fraude, ce qui me dérange personnellement, même si je trouvais le travail publié sans intérêt.
    Je me permets de suggérer l’écoute d’une présentation de 3 mn d’un livre qui me semble faire référence sur le sujet, malgré son âge, et qui n’est curieusement pas référencé dans l’article :
    http://www.franceinter.fr/emission-la-bibliotheque-scientifique-ideale-la-souris-truquee-enquete-sur-la-fraude-scientifique-de : « La Souris truquée : enquête sur la fraude scientifique » de William Broad et Nicholas Wade
    Ce livre est à la fois facile à lire, passionnant comme un roman, et remarquablement documenté. Sa conclusion sur les limites de l’objectivité scientifique possède une portée d’une grande actualité.

    Répondre
  • Marc Gozlan rappelle rapidement l’histoire – « très complexe  » comme il l’écrit lui-même- de l’affaire Wakefield. Si mes souvenirs sont exacts, le GMC n’a pas condamné Wakefield stricto-sensu pour fraude, mais pour « research misconduct » ce que l’article de Gozlan ne permet pas de bien distinguer. C’est le journaliste Brian Deer qui a accusé Wakefield de fraude dans une série d’articles publiés au BMJ.
    L’affaire fut complexe en effet. Est-ce par ignorance ou par souci de clarté que Gozlan ne mentionne pas certains développements postérieurs à la fameuse décision du GMC ? La lecture d’un courrier ,rédigé par un cabinet d’avocat à l’attention du recteur d’une université américaine ayant accueilli une conférence de Brian Deer, soulève quelques questions : http://www.rescuepost.com/files/kohn_letter_uw-l_nov_13_2012.pdf ?
    Ce courrier date de novembre 2012, et j’ignore quelles suites il a trouvées !

    Répondre
  • Bonjour,
    je ne connaissais pas ce courrier, et je n’ai pas suivi l’affaire Wakefield depuis 2011. Ce courrier est documenté, accusateur et je ne sais pas s’il y a eu des suites. Le site de Brian Deer s’arrête à 2011 pour le MMR. Je ne sais pas si les relations BMJ Lancet sont toujours difficiles sur ce point.
    En 2012, Wakefield avait voulu attaquer Deer, Godlee et le BMJ au Texas, mais pas de suite donnée par le tribunal
    Il faudrait chercher car Wakefield est toujours au Texas je suppose
    CDmt

    Répondre

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