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PLOS ONE : toujours en perte de vitesse ? Les auteurs préfèrent-ils retourner vers des revues plus prestigieuses ?

Points clés

PLOS ONE decline
J'avais évoqué, fin juin 2013, le recul du facteur d'impact de PLOS ONE en me demandant si c'était un début d'une descente aux enfers.. et d'autres sont de mon avis. Un billet sur Scholarly Kitchen, début mars 2014, attire l'attention sur la diminution des articles publiés par PLOS ONE : 2657 en février 2014 contre 3019 en janvier…  EN 2013, PLOS ONE a publié 31 500 articles, soit 8000 de plus qu'en 2012, et a eu 78 000 reviewers…  Qu'en penser ? Le nombre médian de jours entre la soumission et la publication était de 151 jours… 1450 articles de PLOS ONE ont eu les honneurs de la presse avec 5000 mentions…. Qu'en penser quand on regarde la liste des articles les plus cités dans la presse….

Il n'est pas possible de juger sur 2 mois, mais est-ce que la baisse du facteur d'impact a détourné des auteurs vers des revues plus prestigieuses ? Le facteur d'impact 2012 (3,730) a baissé et certains prévoient que le prochain facteur d'impact pourrait être entre 3,1 et 3,2 !!!! Très nombreux commentaires sur la valeur du facteur d'impact, sur les reviewers fatigués par PLOS ONE, sur la vraie compétition qui arrive (BMJ Open par exemple), etc…

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3 commentaires

  • Ceci dit, 31 jours dans le mois de janvier, 28 en février, ça suffit à expliquer une diminution de 10% dans le nombre d’articles…

    Répondre
  • Oui, je trouve que l’auteur du blog va un peu vite dans son analyse d’une série chronologique où le nombre de points après la baisse est vraiment trop réduit pour porter un quelconque jugement. PlosOne est peut être aussi victime de son succès, à l’image des revues BMC où les délais d’évaluation par les pairs s’allongent dangereusement, où la recherche de réviseurs devient difficile…

    Répondre
  • Bonjour,
    Il se trouve que j’ai déjà envoyé votre premier article sur PLoS ONE à l’un de ses éditeurs. A mon avis à PLoS ONE, ils s’attendaient à ce recul du facteur d’impact. Ils ont des problèmes de délais et des difficultés pour trouver des « reviewers ». J’ai déjà examiné des articles soumis à PLoS ONE et été amenée à choisir 3 examinateurs pour d’autres papiers.
    Sur 10 requêtes envoyés aux scientifiques pour examiner un article, il y a seulement un seul auteur qui accepte de faire la « review ». De plus, il y a des éditeurs associés à PLoS ONE, notamment des cliniciens avec très peu de compétences en méthodes biostatistique et bioinformatiques qui contribuent à la destruction de l’image de la revue.
    Je ne partage pas l’avis d’un des lecteurs qui a commenté votre article en disant que « PlosOne est peut être aussi victime de son succès » c’est plutôt l’inverse. Beaucoup d’auteurs se dirigent plutôt vers des revues où le processus de « review » est beaucoup plus stricte et crédible. Les scientifiques ont compris que PLoS ONE publie tout ce qu’on ne peut pas publier dans d’autres revues et cela a largement affecté l’image de la revue.
    Cordialement,
    Seraya Maouche

    Répondre

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