Publier la Science de juin 2015 : 12 pages de news sur la rédaction scientifique en accès libre, sous l'égide de la cellule d'assistance à la publication scientifique de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). Signalons quelques uns des très nombreux sujets :
- un éditorial intéressant proposant d'abandonner le facteur d'impact de Thomson Reuters (Web of Science) par le facteur H5 de Google Scholar… allez voir H5 qui est défini ainsi "L'indice h5 est l'indice h des articles publiés au cours des cinq dernières années révolues. Il correspond à la valeur la plus élevée de h de façon que h articles publiés entre 2010 et 2014 sont cités au moins h fois chacun". Cet éditorial est bien fait, mais faire comprendre ce bon message à des fonctionnaires de ministères et à des CNU est très ambitieux…
- des références pour aider la préparation d'illustrations en couleur, allez voir le blog Oncirculation pour les graphiques part 1, et part 2, bons exemples ; regardez aussi colorbrewer pour la cartographie (pour spécialistes) ;
- des news provenant d'un blog que je ne connaissais pas : thepublicationplan ;
- plein d'infos sur le peer review, l'éthique, les prédateurs,..
- la présentation des tutoriels pour Horizon 2020 : allez voir, super…
- et beaucoup de ressources utiles… BRAVO
3 commentaires
Plos One devant Nature Medicine… ça décrédibilise un peu la méthode…
@JD: la méthode étant ce qu’elle est, à savoir un simple calcul qui donne un chiffre, je ne vois pas trop comment elle pourrait être « peu crédible ». A moins que vous ne fassiez allusion à l’interprétation qu’on fait du classement qui en résulte. Et là, les choses sont vraiment très très simples:
Le gars qui a tendance à publier dans Nature Medicine dira « C’est n’importe quoi ce h5 »; et le gars qui a tendance à publier dans PLOS ONE dira « Ah! enfin un facteur qui veut dire quelque chose! »
Et personne n’ira voir ce qu’ils publient, car au fond, c’est beaucoup moins important que les métriques associées.
@Sylvain Bernès: Comme disait l’autre, des chercheurs qui publient dans Plos One, on en trouve, des chercheurs qui publient dans Nature Medicine, on en cherche.
Par ailleurs on peut avoir une méthode rigoureuse mais peut crédible, on peut classer les revues par ordre alphabétique par exemple.