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Qui fait des recherches sur PubMed, qui twitte les articles scientifiques ? Le grand public plutôt que les chercheurs ?

Points clés

Le tableau des indicateurs de MEDLINE/PubMed précise que ce sont 3,3 milliards de recherches qui ont été enregistrées en 2017. PubMed a indexés 813 598 nouveaux articles en 2017, et la base doit contenir 27 millions d'articles. Il y a 5 600 revues scientifiques dans MEDLINE, alors qu'il existe environ 28 000 revues scientifiques à comité de lecture (estimation 2012) qui publient environ 2 millions d'articles par an. Ces données sont celles du STM report de 2015.

3,3 milliards de recherche sur PubMed : combien y-a-t-il de chercheurs dans le monde ? Environ 7 à 9 millions tous disciplines confondues d'après le STM Report 2015 (page 38). Combien de ces chercheurs publient ? Combien de chercheurs publient chaque 795 Altmetricannée ? Les hypothèses sont basses avec moins de 1 millions… ?? Combien de ces chercheurs utilisent PubMed (les professions de santé au sein des chercheurs, et les biologistes utilisent PubMed) ?

Donc le nombre de chercheurs pouvant faire des recherches documentaires sur PubMed est probablement de moins de 1 ou 2 millions (chiffre très optimiste). Si nous considérons que ces chercheurs font 3,3 milliards de requêtes sur PubMed, ce sont donc 3 300 requêtes par an (pour 1 million de chercheurs) à 1 650 (pour 2 millions) par chercheur ! Pas réaliste du tout, sauf à penser que des non chercheurs (journalistes, médias) et le grand public consultent MedLine.

Je ne sais pas si ce raisonnement tient la route. Les variations entre disciplines scientifiques doivent être nobreuses. 

Habituons nous, car le grand public consulte de plus en plus les articles d'autant plus que les articles sont souvent en accès libre. Je prends un exemple avec un article d'avril 2018 de JAMA Oncology et je regarde les 80 tweets (en un mois) : 59 (74 %) sont attribués au grand public, 12 (15 %) aux scientifiques, aux 8 (12 %) professionnels de santé , et 1 aux journalistes.  Cet article a été mentionné par 142 'news stories'.

Vous pouvez chercher les tweets des articles que vous consultez…

PS du 29 mai, 22 h 00 : commentaire très important ci-dessous

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4 commentaires

  • Bonjour,
    La majorité des recherches sur PubMed sont effectuées par des programmes informatiques (« Sub-Total Script/E-Utilities » dans le tableau : 2,5 milliards) car les données de PubMed sont librement réutilisables et sont exploitées par de nombreuses autres bases de données, par des programmes pour de la fouille de données etc. Le logiciel SIGAPS par exemple repose sur les données de PubMed.
    Les recherches effectuées par des particuliers sont, au maximum, de 846 millions.
    Concernant les indexations, le chiffre de 813 598 concerne MEDLINE uniquement. Pour l’ensemble de PubMed il y a eu 1,2 million de nouvelles références en 2017 ( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=2017%5Bcrdt%5D ). La différence est expliquée ici https://www.nlm.nih.gov/bsd/pubmed.html .

    Répondre
  • Les recherches utilisateurs ont donc baissé de 10% en 4 ans alors que les accès API ont progressé de 56%, passant de 64 à 75% du total. Au point qu’elles sont limitées depuis le 1er mai à 3 requêtes par seconde par défaut, et 10 par seconde avec utilisation d’une clé d’accès (aujourd’hui gratuite mais qui identifie l’adresse IP du script et donc de l’organisation demandeuse, voir https://ncbiinsights.ncbi.nlm.nih.gov/2017/11/02/new-api-keys-for-the-e-utilities/)
    Ça paraît énorme mais de nombreux crawlers font des accès permanents pour aspirer l’ensemble de la base PubMed, moteurs de recherche, IA type Watson et autres services mobiles. C’est donc très limitant, d’autant qu’après vérification sur plusieurs semaines, les mises à jour, quoique erratiques ont lieu en principe une seule fois par jour vers 10h du matin, heure de Paris.
    (PS : Les variations entre disciplines scientifiques doivent être no*breuses.)

    Répondre
  • Les documentalistes et bibliothécaires scientifiques utilisent PubMed tous les jours. Ils semblent que nous ayons été « oubliés » dans les données chiffrées. Pourtant nous accompagnons nos chercheurs dans la préparation de leur article, leur thèse, leur revue de littérature, en effectuant le travail préalable de recherche bibliographique : élaboration de la stratégie de recherche avec le chercheur, interrogation des bases de données, rédaction d’une bibliographie, fourniture des articles, etc…

    Répondre
  • Merci pour ces commentaires utiles.
    Je pense que les documentalistes ne sont pas oubliés, mais plutôt compris dans les chercheurs.
    Cdlmt

    Répondre

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