Ecrire un cas est souvent la première approche de la rédaction scientifique par un professionnel de santé. Il existe de nombreux type de cas, et la première étape est de ne pas confondre le cas original de recherche et le cas pédagogique. Mon propos ne concerne que les cas originaux. Il existe de bonnes ressources pour bien écrire des cas. Ecrivez un cas en vous inspirant de cas publiés dans la revue que vous ciblez.
J'ai l'impression que les revues publient de moins en moins de cas cliniques. Par exemple, sans avoir tout vérifié, il me semble que toutes les revues de la famille Lancet ne publient plus de cas. Par exemple, en 2016, les "European Annals of Otorhinolaryngology, Head and Neck Diseases" ont analysé la médiocre qualité des cas cliniques soumis et montré qu'ils en publiaient 5 %. La compétition est dure. De plus, les cas cliniques étant en général moins cités que les autres articles, ils peuvent diminuer le facteur d'impact ! Je parie que la plupart des revues de spécialités auront diminué, voire arrêté, les cas d'ici peu d'années.
Les cas sont instructifs et nous avons besoin de partager des cas : où vont-ils ? En fait, les revues ont changé, et en 2019, il existe probablement 200 revues qui publient exclusivement des cas cliniques (il ne s'agit pas de revues prédatrices). La plupart (tous ?) de ces revues sont des revues électroniques en accès libre, souvent avec un APC (article processing charge de 300 à 1200 $) lors de l'acceptation. Ces revues n'ont pas de facteur d'impact et certaines sont indexées par PubMed. Il y a un bon article dans The Journal of Case Reports, intitulé "How to choose the best journal for your case report".
Dans cet article, vous trouverez au moins 150 noms de revues ne publiant que des cas, mais ATTENTION car certaines sont des revues prédactrices (OMICS par exemple). Limitez vous à des revues dans PubMed ou dans DOAJ.
