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Faux positif : le NEJM serait-il la pravda des chercheurs ? Oui, pour T Dalrymple

Points clés

false positiveDans ce livre présenté hier sur ce blog, j’ai aimé les remarques acerbes de l’auteur, mais je ne peux en reprendre que très peu. Le sous-titre de False Positive est : « A Year of Error, Omission and Political Correctness in the New England Journal of Medicine ». Dans la présentation de l’éditeur, il y a un commentaire : « Il démontre que les conclusions de nombreux documents qu’il contient sont non seulement erronées, mais aussi manifestement erronées – bien que, faute de temps, de nombreux médecins ne les examineront pas de près et seront donc considérés comme faisant autorité. Dans certains cas, on soupçonne une réelle corruption. Il y a des erreurs de raisonnement et des omissions évidentes, apparemment non détectées par les rédacteurs. » L’auteur regrette souvent la façon dont sont lus les articles : résumé et conclusions suffisent pour la plupart des lecteurs. Dans False Positive, il cite des extraits courts d’articles.

Dans le premier chapitre, c’est le numéro du 12 janvier 2017 du NEJM, il y avait un article sur l’élimination du choléra à HaÏti. L’auteur cite le comportement du Lancet et du NEJM qui ont refusé de publier les bons articles sur l’épidémie de 2010. L’auteur rend hommage ensuite à Renaud Piarroux qui a publié un excellent ‘polar’ sur le choléra à Haïti. Dans ce même numéro, un article sur le dépistage du cancer colorectal qui l’a convaincu de ne pas se faire dépister !

Ne comprenant pas l’abréviation LGBTQ (page 18 du livre), il propose ‘LGBTQFNPI’ pour Lesbian, Gay, Bisexual, Transsexual, Queer, Fetishist, Necrophiliac, Polygamist, Incestophile avec un certain humour. Sur un bon article à propos des registres d’essais cliniques, il regrette de ne pas avoir un listing des essais qui contribuent au progrès !

Ses commentaire sur les cas cliniques traduisent son étonnement de voir que les discutants trouvent souvent les bons diagnostics, et que souvent les malades meurent ! Plusieurs fois, il remarque des erreurs et s’étonne d’essais randomisés contrôlés industriels sur de petits effectifs dont l’objectif n’est pas uniquement scientifique.

Un des souhaits de l’auteur : « J’espère que les lecteurs se rendront compte à quel point la recherche médicale est complexe et difficile, et qu’ils resteront sceptiques face aux découvertes médicales rapportées dans les médias grand public. »

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