Dans le cadre des wébinaires intégrité scientifique de l’AP-HP, Nicolas Danchin m’a invité pour évoquer les revues prédatrices. Je me suis basé sur le rapport des 149 académies des sciences publié en avril 2022 (126 pages avec un bon résumé français de 27 pages). Effrayant car la notion de revues prédatrices est obsolète. Ces revues se sont transformées en revues de faible qualité avec la complicité des auteurs. L’avenir est sombre car ces pratiques sont ancrées dans les milieux académiques, et les listes positives ou négatives sont inutiles. J’ai commenté mes diapos en 14 minutes dans la vidéo ci-dessous.
Voici dans l’ordre des diapos, tous les liens de cette vidéo
- Un exemple de revue prédatrice
- Les efforts de l’Inde pour lutter contre les revues prédatrices
- La complaisance des universitaires australiens dont la naïveté alimente les mauvaises revues
- OMICS, prédateur historique cède ses revues, par exemple à Hilaris
- Les auteurs français aiment Fortune journals, ainsi que d’autres groupes…
- Des adresses, des URL de partout dans le monde
- Des chiffres d’affaires faramineux et des profits non connus (pour qui ?)
- Les rapport signé par 149 académies des sciences en avril 2022 pousse un cri d’alarme
- Des propositions montrant que tous les acteurs doivent se coordonner : un rêve ?
- Et si le Cnrs avait raison : ne plus payer de FTA ou APC à des revues.
- Et tous les billets sur les prédateurs….
2 commentaires
Ils sont gentils le CNRS de conseiller aux chercheurs de publier en diamond open access, mais en médecine il n’y en a presque pas… Il serait dommage de faire peser sur les épaules des chercheurs un problème qui est en fait sociétal et ne se résoudra que lorsque que les ministères et les sociétés savantes se décideront à créer des revues diamond.
Bien d’accord, mais le Cnrs ne connaît pas la communauté médicale
Cdlmt