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Trois des 18 auteurs de l’article fraudé sur HCQ (Gautret/Raoult) se désolidarisent !

Points clés

C’est RetractionWatch du 19 juin 2024 qui nous apprend que les investigations de l’article fraudé de Gautret/Raoult vont reprendre chez Elsevier. Bonne nouvelle.

Article fraudé encore non retiré de la littérature

gautret elsevierRappelons qu’il s’agit de l’article initial sur le traitement de la COVID-19 par l’hydroxychloroquine. Tout a été dit…  et Elsevier a probablement reçu des menaces de Didier Raoult. RetractionWatch apporte des détails et reprend toute l’histoire. Une lettre a été adressée à Elsevier pour faire cette demande.

Qui sont les trois co-auteurs responsables ?

Félicitons ces trois co-auteurs qui auraient demandé d’enlever leur nom de cet article scandaleux. Ils ne veulent pas donner leur nom, mais les paris sont ouverts. Voici tous les auteurs ci-dessous, et certains semblent avoir disparus, d’autres ne répondent pas aux diverses sollicitations. Il est facile de deviner : qui sont les trois co-auteurs qui ont écrit à Elsevier pour enlever leurs noms ?

gautret et al

Liens d’intérêts : je connais les acteurs

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3 commentaires

  • Il me parait un peu facile de faire retirer son nom d’une publication pour s’absoudre de l’avoir signé. Cette attitude n’a rien d’honorable.

    Répondre
    • Errare humanum est, perseverare diabolicum..

      Entre celui qui dit: je me suis trompé et j’assume (ici en se rétractant) et celui qui persiste dans l’erreur et le mensonge(en y ajoutant la menace et le chantage), j’ai choisi.

      Répondre
      • Je ne souhaitais certes pas accabler quiconque, mais relever une situation instructive et loin d’être anecdotique.
        Est-ce bien « rétracter » une publication que vouloir effacer sa participation ? J’admets bien volontiers qu’il s’agisse d’exprimer un louable remords, mais il faudrait sans doute procéder autrement que vouloir faire disparaître sa signature, intention qui semble justement ne pas « l’assumer ».
        Il y a deux manières de cosigner fautivement une publication.
        La première manière relève de la responsabilité scientifique : un auteur effectif du travail peut se révéler victime d’une erreur non détectée, ou bien coupable d’incompétence, voire de malfaçon délibérée.
        La seconde manière est plus sournoise : on peut avoir signé avec désinvolture, voire par intérêt carriériste, sans réelle contribution ; ou bien on peut avoir participé de manière effective à la publication, dont il faut alors endosser entièrement la co-responsabilité.
        Il est trop courant qu’un co-auteur soit crédité comme tel sans avoir contrôlé ni la qualité de la recherche ni la qualité de la publication.
        Certes, il arrive que certains collaborateurs d’un travail n’y aient joué qu’un rôle technique très spécialisé (voire une simple fourniture de moyens), et soient donc dans l’incapacité de porter un regard critique sur l’ensemble de la publication. J’estime qu’ils ne doivent pas alors être cités comme co-auteurs, mais seulement crédités pour leur apport externe, dont ils assument la qualité sans être alors impliqués dans celle de la publication.

        Répondre

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