Les abstracts de ce congrès sont sur le site, et parmi le top 9, il y a : 'Uncited or poorly cited articles in the cardiovascular literature'
Il se dit habituellement que 50 % des articles n'étaient jamais cités, et cela repose sur des déclarations de gestionnaires de bases de données. Nous avons maintenant des preuves pour dire que la moitié des publications ne sont jamais ou peu citées (moins de 5 citations), et ceci dans les 5 ans après publication. C'est une bonne étude faite dans le domaine cardiovasculaire par des américains de Yale University, New Haven, CT, USA. Ils ont travaillé avec la base Scopus. Il y a pas mal de données, et je vous copie une partie des résultats de l'abstract :
"Among 144
cardiovascular journals, we identified a total of 18,411 original articles
published in 2006. In the following 5 years, the median number of citations was
6 (IQR: 2-16). Of all articles, 2,756 (15.0%) articles were uncited and 6,122
(33.3%) had 1 to 5 citations. English language (OR 4.3, 95% CI 3.6-5.0), journal
Impact Factor >4 (OR 5.6, 95% CI 4.6-6.9 compared with journal Impact Factor
<1.0), per-person increase in number of authors (OR 1.1, 95% CI 1.1-1.1),
and 3 or more author key words (OR 1.4, 95% CI 1.2-1.6) increased the
likelihood being cited."
Un commentaire
Le titre de cette brève ne me semble pas correspondre au contenu. En effet dire que si 50% des articles ne sont pas ou peu cités (même si 5 me semble déjà respectable) ne signifie pas un gaspillage de ressource. Pour cela il faudrait être sûr d’une part que le nombre de citation soit un marqueur adéquat de l’impact d ‘un article et d’autre part qu’un article peu cité n’a pas eu d’impact ultérieurement. Cette façon de voir risquerait d’exclure du champs de recherche tout ce qui est exotique ou à défricher et à se concentrer sur le mainstream.