La plupart d'entre nous ne connaissent pas HighWire Press, pourtant c'est un succès éditorial majeur de la bibliothèque de l'Université de Stanford. Créé en 1995, HighWire Press est une organisation qui gère les revues électroniques pour des sociétés savantes ou des maisons d'éditions. Le succès a été rapide car dès le départ PNAS, Science ont confié la gestion électronique de leurs revues à HighWire. Un communiqué de presse (30 mai 2014) a annoncé que HighWire Press avait reçu un investissement majeur, et que HighWire devenait une société privée… la stratégie n'est pas précisée… pourquoi cela ?
HighWire gère 3500 publications (livres, revues et autres produits), dont 1700 revues biomédicales en offrant de nombeux services : mise en ligne et gestion des articles, procédures pour peer-review, fonctionnalités pour smartphones, Ipad, etc… Mais highWire ne gère pas les rédactions, ou le contenu éditorial. Quand vous consultez des revues hébergées chez HighWire, vous retrouvez des fonctionnalités semblables sur votre écran : revues du groupe BMJ (dont Thorax), de AHA (Amercian Heart Association), PNAS, JCO, Blood, CMAJ, JBJS (relancé en juin 2014), Pediatrics, etc… Mais quand vous lisez les revues Lancet, ou Cell, les fonctionnalités sont différentes car ce sont des revues Elsevier; de même les fonctionnalités des revues du groupe BMC et de Springer Open sont différentes de celles des revues hébergées par HighWire.
Il existe des différences entre les fonctionnalités électroniques de ces groupes de revues, des différences entre les système de soumission en ligne, etc.. et lecteurs et auteurs doivent s'adapter. HighWire a développé eStacks (lancement en 2014), un concurrent de Zotero, Mendeley et autres logiciels d'archivage de publications, ainsi que des indicateurs pour mesurer la notoriété des articles, et HighWire soutient COUNTER.
