Le déni de la pollution des publications… très inquiétant, mais nous sommes passifs

Voici le premier paragraphe d'un article paru dans les "Mayo Clinic Proceedings" le 3 avril 2015 , et c'est bien dit : "The world is facing a huge threat from pollution. The scientific community seems unable or unwilling to do anything about the problem and appears to be in a state of denial. The pollution crisis I’m describing is not the warming of the Earth’s atmosphere due to an accumulation of greenhouse gasses. It is not the tragedy of plastic materials accumulating in the oceans. It is not the air pollution that is overwhelming many major urban areas and contributing to respiratory and other diseases in the local populations. It is, instead, the pollution of science and medicine by plagiarism, fraud, and predatory publishing. If the medical and scientific communities continue to remain in publication pollution denial, the trustworthiness, utility, and value of science and medicine will be irreparably damaged."

Que rajouter ? Rien. Ce 'commentary' est écrit par AL Caplan, PhD de la division d'éthique médicale de New York University. Il cite le cas d'un chercheur qui a encore fait publier des articles inventés (voir image avec Orson Welles comme auteur). Il cite des cas de fraude, les revues prédatrices, et aussi la non publication de corrections pour les essais FDA dont les audits ont établi des fraudes, cas que nous avons discuté.

Il explique que les évaluations de chercheurs sont faites sur la quantité et pas la qualité, et est assez critique du système de publications à compte d'auteurs qui s'installe avec l'accord de tous. Sa conclusion est simple : si rien n'est fait, plus personne ne croira les chercheurs ! D'accord ou pas ?

Caplan AL. The problem of publication-pollution denialism. Mayo Clinic Proceedings 2015 http://dx.doi.org/10.1016/j.mayocp.2015.02.017

Merci à Ivan Oransky