Bonne analyse d’un groupe d’épidémiologistes canadiens qui ont évalué 494 ‘scoping reviews’ publiées entre 1999 et 2014. Il s'agit d'un article de recherche début 2016 dans BMC Medical Research Methodology. Les scoping reviews augmentent dans la littérature et les méthodes ne sont pas standardisées. Ce ne sont pas des revues systématiques, en ce sens que les ‘scoping reviews’ génèrent des hypothèses quand les revues systématiques testent les hypothèses. Les scoping reviews servent pour identifier des absences de savoirs/données, proposer des agendas de recherche et identifier des implications pour les décideurs. En français ce sont des "études de portée", et nous les avons définies le 9 mars 2016.
Les scoping reviews évaluées contenaient en moyenne 118 études (extrêmes 1 à 2600). Ces auteurs ont utilisé les recommandations de l’Institut Joanna Briggs pour montrer que 13 % avaient eu un protocole, 36 % avaient été faites par au moins 2 investigateurs, et 43 % avaient utilisé un dossier pré-défini pour collecter les données. Il n’existe pas de recommandations pour faire des scoping reviews, et c’est indispensable pour en améliorer la qualité.
Tricco et al. A scoping review on the conduct and reporting of scoping reviews. BMC Medical Research Methodology. 2016:16(15) doi: 10.1186/s12874-016-0116-4
