Les rédacteurs de eLife viennent de changer la politique de leur revue avec des explications très détaillées (1 décembre 2020). En bref, eLife ne considérera que des manuscrits déposés sous forme de pré-publications. Si les manuscrits soumis n’ont pas été déposés sous forme de pré-publications, la rédaction les déposera sur bioRxiv ou medRxiv après information des auteurs. Cette décision fait suite à des expérimentations, et à partir de tweeter, vous pouvez regarder comment cela marche : intéressant ! Ils ont développé une plateforme avec d’autres communautés, de type Peer Community In.
Les avis des relecteurs seront mis en ligne sur les serveurs de pré-publications avec les manuscrits. Des expériences de eLife ont montré que cela ne modifiait par les avis des relecteurs. Les instructions aux auteurs ont été revues, avec beaucoup d’instructions. Sur les serveurs, ce sont des ‘public reviews’ qui seront postées. Voici une traduction d’un paragraphe du début de l’article :
Cela signifie qu’à toutes fins pratiques, eLife n’est plus un éditeur : eLife est désormais une organisation qui examine et certifie des articles déjà publiés. Nous nous félicitons de ce moment et de l’occasion tant attendue qu’il offre de remplacer le modèle traditionnel « évaluer, puis publier » développé à l’époque de la presse à imprimer par un modèle « publier, puis évaluer » optimisé pour l’ère de l’internet.
C’est une évolution du système des publications : les avis de lecture peuvent être négatifs, et le manuscrit ne sera pas considéré comme publication pour eLife. Est-ce que les serveurs de pré-publications vont prendre une place prépondérante, avec par exemple des versions successives des manuscrits.
