Il
faut continuer à signaler les mauvaises pratiques des publications COVID-19. Je remercie à ce titre la revue Joint Bone Spine qui a publié en juin 2022 un éditorial que j’ai soumis sur ce thème. C’est difficile à écrire, et les relecteurs m’ont fait des remarques constructives et utiles : le peer-review demande du temps, de la réflexion et améliore les manuscrits… j’en suis convaincu. Une version française (Revue du Rhumatisme) est prévue car cette revue publie en deux langues.. un luxe ? Pas simple de revoir la version française.
Cet article peut-être téléchargé gracieusement jusqu’au 20 août 2022 avec le lien auteur fourni par Elsevier. Rien de neuf, mais le rappel des mauvaises pratiques en 4 sous-titres :
- Increased scientific output during the pandemic
- Discovering how scientific journals work
- Ignorance of the principles of responsible research conduct
- Misinformation: absence of a culture of critical thinking
Garder une parole libre n’est pas possible pour tous nos collègues et cela expose à quelques scuds inattendus. Je le sais. Avoir ma photo dans France Soir avec une guillotine à côté a été fortement relayé par l’IHU de Marseille que de nombreuses convenances sociales ont protégé et protègent encore.
Dans cet article, je reviens sur des dysfonctionnements auxquels la majorité silencieuse semble adhérer… notamment le fait que le premier article scandaleux sur l’hydroxychloroquine, signé de l’IHU (International Journal of Antimicrobiol Agents, IJAA), n’ai jamais été rétracté, alors que l’article du Lancet à partir de 96 000 dossiers administratifs ait été rétracté pour non accès aux données sources (certains disent qu’il y avait fraude, mais où sont les arguments ?). A posteriori, The Lancet avait raison et la revue IJAA avait tort… c’est clair.
