Le dernier numéro (octobre / décembre 2025) de Scienc
e & Pseudo-sciences est dense. Vous pouvez télécharger le sommaire et le dossier de presse ici. Vous aurez une présentation des trois dossiers : Sorcières, Levothyrox, Science et décision (loi Duplomb !). J’ai choisi trois thèmes :
Quelle éducation à l’information pour les jeunes des quartiers défavorisés
Alice Bougnères, directrice de l’association Square, décrit une recherche-action sur l’esprit critique des jeunes des quartiers défavorisés face à l’information (pages 94 à 98). Cet article est passionnant car ce sont des expériences correctement évaluées. C’est un enjeu majeur pour l’avenir de nos démocraties. Il faudrait plus d’actions de ce type pour former tout au long de la vie. Sur le site de l’association Square, j’ai repris leurs missions :
Square est soutenue par Google.org, la fondation Reboot pour le développement de l’esprit critique et l’Agence nationale de la cohésion des territoires.
Sorcières, de l’Histoire aux mythes modernes
C’est un dossier original avec toutes les histoires de sorcières. Ce dossier évoque les sorcières modernes et l’introduction du dossier : « Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR ». Cette citation de l’eurodéputée Sandrine Rousseau dans un entretien à Charlie-Hebdo parue le 25 août 2021 peut sembler a priori anecdotique. … La formule qui met face à face une sorcière et un ingénieur illustre une tendance plus récente dans le débat intellectuel : l’émergence croissante de la sorcière comme une icône réappropriée et revendiquée par certains féministes, principalement issues du courant dit ‘écoféminisme’.
Science et médias : une collaboration complexe mais indispensable
Il s’agit de ma rubrique habituelle et je remercie S&PS, et son comité de rédaction, pour leur autorisation d’héberger cet article. Une journée a été consacrée à ce thème à la Grande Bibliothèque, Paris 13 : Science et journalisme partagent une même exigence de vérité, mais aussi un devoir de vigilance mutuelle. Les journalistes enquêtent sur les dérives scientifiques, tandis que les chercheurs dénoncent les biais et les manipulations médiatiques. Ce dialogue critique est plus que jamais nécessaire si l’on veut garantir la rigueur et la crédibilité de la recherche et de l’information.
Complexité des sujets scientifiques, différences de temporalité, risques de désinformation sont certains des défis de la communication scientifique. Les collaborations entre chercheurs et journalistes sont souvent bonnes, mais il existe parfois des difficultés.
