Ce rapport de 7 pages proposé par la société iThenticate (logiciels pour détecter les plagiats) est basé sur des opinions, avec quelques références, mais il mérite lecture par son originalité. Outre que les mauvaises pratiques soient qualifiées de "Growing Industry", il y a une approche du concept de "Research Misconduct", en classant les coûts :
- Individual costs : le fraudeur peut perdre son emploi, ses diplômes, ses prix/médailles, être appelé à se défendre au tribunal, et questionné sur son intégrité ; l'entourage est concerné ;
- Brand costs : les Universités, les revues biomédicales, et autres organisations ont souvent un déficit de leur image et réputation, avec parfois des conséquences économiques (diminution des ventes pour certains journaux) ;
- Capital costs : peu d'informations sont connues sur les coûts induits par la recherche des mauvaises pratiques ; pour une Université américaine, un cas sévère de fraude pourrait coûter 525 000 $ en investigations diverses… sans estimer les pertes de revenus par exemple par l'échec d'obtention de subventions et bourses ;
- Human costs : le retentissement sur les malades a été parfois estimé (cas Reuben), les coûts de recherche pour confirmer ou infirmer des données falsifiées ou fabriquées, les pertes de temps, de chance sont multiples.
Court texte bien construit, même s'il s'agit d'une promotion intelligente de iThenticate.
2012 iTHenticate report. True costs of research misconduct.
