Saluons une excellente initiative sous l’égide du Pr Olivier Descamps, Université Panthéon-Assas : c’est un colloque sur l’intégrité scientifique avec une vision juridique, Paris les 12 et 13 mars 2019. Vous êtes bienvenus, et nous y serons nombreux.
Saluons une excellente initiative sous l’égide du Pr Olivier Descamps, Université Panthéon-Assas : c’est un Le programme est très varié, et permettra d’ouvrir des réflexions, notamment en sortant du champ de la biomédecine. Il y aura des présentations sur des pratiques discutables en recherche, et sur les causes et conséquences de ces pratiques. J’ai été sollicité pour une communication avec un titre « De la culture POP à la culture TOP ! ». POP pour ‘Publish Or Perish’, et TOP pour ‘Transparency Openess Promotion’. Mon hypothèse est que des chercheurs honnêtes font ce qu’attendent les revues (des contes de fées en sculptant les données), et ce qu’attendent les Universités pour assurer les promotions (publier beaucoup, et mesures avec des indicateurs de substitution) et les agences qui allouent des ressources (pas d’argent pour ceux qui ne publient pas)/
Les colloques sur l’intégrité scientifique sont de plus en plus fréquents. C’est une très bonne nouvelle, même si l’intégrité scientifique ne progresse pas très vite. Ces colloques sont parfois inégaux :
- un colloque sous l’égide de l’OFIS (Office Français d’Intégrité Scientifique) le 4 avril 2019 semble intéressant : Intégrité et Science Ouverte ;
- un colloque sous l’égide de la blanchisserie de Paris 5 n’apportera rien ; c’est dans le temple des thèses de complaisance, et des orateurs ne sont pas des modèles d’intégrité. Par exemple, demandez aux co-auteurs de l’article du BMJ sur l’identification de la tête de Henri IV si les tests ADN sont solides… les non-réponses sont édifiantes ! Pourtant, le premier auteur est orateur. Ce genre de colloque mondain attire des experts aveugles.
