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Comment les académiques utilisent l’IA générative ?

Points clés

Il s’agit d’un preprint de 34 pages déposé sur SocArXiv en novembre 2024 par une équipe danoise et hollandaise avec le titre ‘Generative Artificial Intelligence (GenAI) in the research process – a survey of researchers’ practices and perceptions‘. A noter que l’ordre alphabétique a été utilisé pour lister les 8 auteurs. Je reprends ci-dessous les termes du billet sur le blog LSE avec S PJM Horbach comme premier auteur. Le titre de ce billet est repris dans l’image ci-dessous.

horbach

Environ 3 000 chercheurs danois ont répondu

Voici un extrait du résumé de l’article : Conducted through a survey sent to all Danish researchers from January to February 2024, the study received 2,534 responses and evaluated 32 GenAI use cases across five research phases: idea generation, research design, data collection, data analysis, and writing/reporting. Respondents reported on their own and colleagues’ GenAI usage. They also assessed whether the practices in the use cases were considered good research practice. Through an explorative factor analysis, we identified three clusters of perception: « GenAI as a work horse, » « GenAI as a language assistant only », and « GenAI as a research accelerator ».

Trois groupes de chercheurs : Writing assistant, workhorse, or accelerator?

J’ai repris et traduit les termes du billet de blog pour caractériser les trois comportements des chercheurs en ce qui concerne l’utilisation de l’Intelligence Artificielle générative (IAgen) :

  1. L’IAgen comme cheval de bataille : Un premier groupe, comprenant 35 % des répondants, se compose d’universitaires qui estiment que la GenAI peut être utilisée de manière responsable, mais seulement pour certaines tâches de recherche. Ils approuvent l’utilisation de la GenAI pour les tâches d’édition linguistique, ainsi que pour les tâches d’analyse et de codage des données. En revanche, ils critiquent l’utilisation de la GenAI pour des tâches plus créatives telles que la génération d’idées, d’hypothèses ou d’expériences, ainsi que pour des tâches d’évaluation par les pairs. Dans les champs de texte ouverts, ils affirment : « L’IAgen est utile lorsqu’elle est utilisée pour des tâches fastidieuses telles que le formatage, l’édition, la génération d’un code […], mais elle est très mauvaise pour les tâches créatives. »
  2. L’IAgen comme assistant linguistique uniquement : Dans le deuxième groupe (24 % des répondants), nous trouvons les chercheurs les plus sceptiques. En dehors des tâches d’édition linguistique simples, ils désapprouvent l’utilisation de la GenAI à toutes les fins, même si nous trouvons également ici les évaluations les plus « neutres » ou indécises des répondants à propos de l’utilisation de la GenAI pour la recherche. Un répondant de ce groupe a décrit l’IA générique comme « un correcteur d’orthographe glorifié ».
  3. L’IAgen comme accélérateur de recherche : Le dernier groupe (41 % des répondants) comprend les optimistes de la GenAI. Les répondants de ce groupe le plus important sont généralement positifs quant à l’utilisation de GenAI pour presque tous les cas d’utilisation, en particulier en ce qui concerne l’analyse des données et la conception de la recherche. Ils louent la GenAI en particulier pour son potentiel de gain d’efficacité.

L’étude a montré une attente pour des soutiens institutionnels et des recommandations. Il y a des variations entre les spécialités, les sciences techniques ayant plus d’appétences que les sciences humaines et sociales. Et vous ? Dans quel groupe vous situez-vous ?

 

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