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La gazette de Boston s’appelle-t-elle NEJM ? La modestie serait bienvenue

Points clés

Surprenant et très inégal New England Journal of Medicine qui vient de publier 4 (oui quatre) articles sur le dernier marathon de Boston. Le NEJM, c’est parfois le meilleur, mais ! Ces 4 articles sont un cocoricco américian : c’est trop pour une revue biomédicale qui prétend être la meilleure. Ces 4 articles sont d’accès gratuit, alors que les excellentes recherches du même numéro sont réservées aux abonnés.  Under the medical tent at the Boston Marathon – Lessons from Boston – Be prepared The Boston Marathon and mass-casualty eventsWe fight like we train 

Le NEJM est basé à Boston, ce qui explique l’intérêt pour ces évènements dramatiques… mais contrairement au Lancet par exemple, le NEJM ne nous explique jamais qu’il existe des drames sanitaires dans le monde, que des conflits tuent des millions de personnes,… Est-ce que le NEJM justifie son surnom de Pourri Match de la médecine ? J’ai lu les 4 articles, et j’ai appris comment avaient été organisés les secours, minute par minute ; 15 avril 2103, 14h 50, deux bombes, 3 morts et 260 blessés. Sept ‘trauma centers, et ‘multiple world-class hospitals’, des milliers de soignants, et surtout une bombe 10 minutes avant le changement des équipes dans les hôpitaux… donc personnel doublé immédiatement….   Ce serait la seule ville au monde si bien organisée, et leur organisation explique le peu de morts, etc…   c’est un peu trop… soyez modestes, même à Boston.. Il est écrit dans un article « What is not clear is whether US cities, if faced with a challenge of similar magnitude, would have done as well ».

Dans le même registre, je n’ai pas aimé la conférence d’ouverture de J Drazen, rédacteur en chef du NEJM, lors du congrès du CSE début mai 2013, et c’est pour cela que je n’en ai pas parlé. J’attendais comme d’autres une vision du NEJM sur les 200 ans de publication.. mais j’ai eu un historique brillant sur la tuberculose, rien sur les revues biomédicales devant 500 rédacteurs. …  Et ces rédacteurs sont traités de troupeauc d’oies dorées car le NEJM gagne beaucoup d’argent…

 

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