Bel article en septembre 2014 dans Public Health Action en faveur de l’open access de type gold pour les publications scientifiques. Remarquons que les 16 signataires proviennent d’institutions ou d’organisations non-gouvernementales prestigieuses : MSF (Luxembourg, Belgique, Inde) OMS, Wellcome trust, London School of Hygiene & Tropical Medicine, Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, Parlement européen et de quelques universités.
Après avoir correctement présenté les systèmes de 'closed' et 'open' access, les auteurs ont construit un tableau listant tous les avantages de l’open-access pour les LMIC (Low and Middle-Income Countries). Ils expliquent que HINARI n’est pas la bonne solution car réservé aux institutions, et car les maisons d’édition n’assurent plus de service gratuit dans certains pays comme Inde, Pakistan, Chine, Indonésie. Ils proposent diverses solutions : que les maisons d’éditions qui sont profitables fassent des efforts, que les revues OA diminuent les droits de publication des auteurs de LMIC, que les institutions publiques qui financent des recherches obligent les chercheurs à publier en OA, et quelques bonnes idées… mais qui écoute ces signataires qui défendent les LMIC ?
Bon article, avec quelques éléments techniques pour bien suivre… Un(e) signataire est de Paris (NE Billo, The Union, Center for Oerational Research). PHA est une revue de International Union Against Tuberculosis and Lung Disease (Bd St Michel, Paris). PHA est une revue 'gold' demandant 1500 € pour publier un article.
Zachariah R, et al. Open access for operational research publications from low- and middle-income countries: who pays? Public Health Action 2014;4:141-144.