Sur son blog, Jeffrey Beall a décrit des cas de template plagiarism : en bref, vous prenez un article publié, et vous le réécrivez en changeant les auteurs… avec votre nom, vos collègues, sans citer l'article plagié. Et dans le cas de Diagnostic Pathology, le rédacteur en chef a été très négligeant… Car l'article plagié a été publié fin avril 2015, et l'article qui a été inspiré de cet article plagié a été soumis le 15 juin, soit 6 semaines après la publication.
Les faits : la revue Diagnostic Pathology (facteur d'impact 2,6) a donc publié le 29 avril 2015 un article d'une équipe chinoise sur 5 pages : 'Decreased expression of microRNA-124 is an independent unfavorable prognostic factor for patients with breast cancer'. Le 15 juin, cette même revue a reçu un article d'auteurs iraniens sur 4 pages, publié le septembre 2015 et intitulé :'Down-regulated microRNA-124 expression as predictive biomarker and its prognostic significance with clinicopathological features in breast cancer patients'.
Le second article est totalement inspiré du premier avec plein d'erreurs, des statistiques fausses, etc… tout ceci est bien expliqué dans les commentaires du billet de J Beall du 2 novembre 2015. A la date du 24 novembre 2015, le second article n'a pas été rétracté par BMC qui a dû recevoir l'APC (Article Processing Charge) de 1745 € pour publier… Les revues seraient-elles sensibles à l'appât du gain ?
Un autre cas de 'template-plagiarism' a été observé dans la même revue… à partir d'un article d'une autre revue.