C'est une histoire révélée par RetractionWatch le 1 août 2017. En 1982, un auteur, David Lewis, a publié une lettre (juin 1982) à propos d'un article qu'il avait écrit. Mais cette lettre (Australasian Journal of Philosophy) était signée Bruce Le Catt… La correction a été publiée le 24 juillet 2017 : "The Australasian Association of Philosophy would like to clarify that ‘Bruce Le Catt’, was a pseudonym used by the author David Lewis, to discuss some work published under his own name." La correction a été demandée par un chercheur qui écrit un livre sur l'intégrité scientifique. La revue a accepté, alors que l'auteur, D Lewis, est mort. L'argument était de dire que de jeunes chercheurs n'étaient pas au courant de ce gag, et qu'ils pouvaient être trompés.
Nous avons déjà évoqué des articles avec des auteurs n'ayant pas existé, des animaux comme co-auteurs, notamment une chienne.
RetractionWatch rappelle aussi qu'en août 2016, Nature a révélé qu'un co-auteur d'un article influent était un chat : il s'agissait de FDC Willard pour Felix domesticus Chester (le vrai nom du chat) Willard (le nom du père de Chester).