Dans le numéro de Written Communication analysé hier, l'article dont le titre est "Linguistic Injustice in the Writing of Research Articles in English as a Second Language: Data From Taiwanese and Mexican Researchers" s'applique à nos pratiques de rédaction en anglais quand nous ne sommes pas des natifs anglo-saxons.
Voici le résumé traduit : "Cette étude examine le fardeau supplémentaire que les chercheurs mexicains et taïwanais non anglophones (non-native English speaker ou NNES) perçoivent lorsqu'ils rédigent des articles de recherche en anglais seconde langue (L2) comparativement à leur expérience de la rédaction scientifique en langue maternelle (L1). 148 chercheurs mexicains et 236 chercheurs taïwanais ont rempli une enquête établie sur le fardeau de la rédaction scientifique. Les résultats ont révélé des différences significatives entre la L1 et la L2 en rédaction scientifique avec un fardeau accru pour la L2 en rédaction scientifique consistant en une augmentation moyenne de 24 % en difficulté, 10 % en insatisfaction et 22 % en anxiété. Aucune différence significative entre les chercheurs mexicains et taïwanais n'a été constatée. Les analyses de régression ont établi que les variables du fardeau de la rédaction scientifique contribuent à donner l'impression que l'anglais est un obstacle à la rédaction scientifique. Nous soutenons que le fardeau supplémentaire de la rédaction scientifique en L2 constitue une injustice linguistique et un obstacle à la science qui devrait être abordé par les intervenants pertinents."
Ces observations s'appliquent probablement à la communauté de langue française. Votre avis ?
Un commentaire
Et pourtant… « Natif » ici, c’est un pur anglicisme…