Ces jargons deviennent la norme : EDI pour Equity, Diversity, Inclusion. Nous avons déjà abordé ces problématiques : EDI, DEI, IDEA ou IDEAS ? J’en ai fait un billet dans le Quotidien du Médecin du 4 novembre 2022, avec un titre engagé : ‘Mâles blancs aux têtes grises, dehors ! Un vent d’Amérique du Nord‘. C’est un sujet parfois polémique.
Un éditorial du BMJ du 28 octobre 2022 a pour titre : BMJ journals collect gender, race, and ethnicity data on submissions. Voici la traduction d’un extrait de cet article : ‘Le 1er octobre 2022, les revues du BMJ ont commencé à demander à tous les utilisateurs de nos sites de soumission de manuscrits (rédacteurs, auteurs et réviseurs) de déclarer eux-mêmes leur sexe, leur race et leur origine ethnique. Les données seront toujours agrégées et non liées à des utilisateurs, contributeurs ou manuscrits individuels. Le BMJ utilise des mesures appropriées, y compris le cryptage, pour sauvegarder les données sur la diversité, qui sont recueillies par l’intermédiaire de nos sites de soumission de manuscrits mais stockées dans une base de données distincte avec des contrôles d’accès. Les données sur la diversité déclarées par les utilisateurs ne peuvent être vues, consultées ou utilisées par quiconque au cours du processus de soumission des manuscrits ou d’examen par les pairs, et elles ne seront utilisées par le BMJ que pour rendre compte de notre performance et de nos progrès en matière d’EDI.’
En fait, rien de neuf, car ces collections de données deviennent la norme, et montrent d’abord la prédominance de mâles blancs aux têtes grises dans le système de la recherche, et surtout dans le management des revues… mais des progrès existent et avec ces données, nous pourrons les mesurer.
