Ce monde merveilleux des revues fait que des titres sont créés selon les modes… Nos objectif sont maintenant de soigner un grand
malade : la planète est malade. Nous avons présenté un nouveau Lancet Planetary Health … et le numéro 1 est arrivé en octobre 2017. Le sommaire est séduisant, bien sûr avec le climat, Trump, le charbon, la pollution de l'air chez les enfants, et une revue systématique/méta-analyse sur les antibiotiques chez l'animal et les conséquences chez l'animal et l'homme. Utile d'avoir des données factuelles sur des questions débattues par des idéologues écolo ayant leurs croyances : des faits please ! La couverture est une impressionnant coucher de soleil !!!!
L'APC (Article Porcessing Charge) est de 5 000 $…. La rédaction comprend des rédacteurs salariés, et la qualité éditoriale des articles des premiers numéros semble bonne, avec les maquettes Lancet, la qualité Lancet/Elsevier. C'est de l'accès libre, modèle doré, avec abandon des modèles hybrides, comme d'autres revues de la famille Lancet. A terme, l'hybride est difficilement défendable (produits des abonnements + paywalls + APCs).
Le concurrent, groupe Springer Nature, n'a pas attendu longtemps (novembre 2017) pour annoncer l'arrivée de Sustainable Earth, open acces dans la famille BMC, avec un APC plus raisonnable de 1 450 $. Springer, avec le rachat du groupe BMC il y a quelques années a une grande maîtrise de l'Open Access. Le rédateur en chef, australien et professeur de développement durable, développe les ambitions de la revue sur le blog de BMC : "The journal’s vision is to work closely with scientists, policy makers and the general public to facilitate and enhance the communication of information in the field of sustainability."… Les limites de la planète, la sécurité alimentaire, la qualité de vie des jeunes, etc…. Vous trouverez les instructions aux auteurs, etc… La maquette de 'couverture virtuelle' n'est pas encore disponible. Sustainable Earth utilise un peer-review simple aveugle, et ne reprend pas la politique du groupe BMC parfois en faveur d'un peer-review ouvert…
Les comités de rédaction sont aux mains de spécialistes d'Océanie, de pays nordiques, du Royaume-uni, de l'Afrique, dont Afrique du sud, sans prédominance américaine… normal car ces revues viennent de l'Europe… et quand verrons-nous des français sur ces boards ? Il ne semble pas y avoir d'écolos bobos sur ces comités.