L’archive bioRxiv est le serveur pour déposer les preprints de biologie. Lorsqu’un preprint est déposé, il est destiné à être publié dans une revue scientifique avec un comité de lecture. Ce preprint peut être actualisé, et les auteurs peuvent corriger le preprint. S’il est ensuite accepté par une revue, il faut que les citations soient explicites : sur le preprint, la citation de la publication doit apparaître, et inversement, les articles doivent dire si un preprint a été déposé.
30 000 preprints déposés dans bioRxiv ont été analysés dans une courte note de Nature en janvier 2019. Ce sont 42 % des preprints qui ont donné lieu à publication d’un article. Les 3 premières revues publiant ces preprints sont Scientific Reports (Springer), eLife (non-profit, supporté par des fondations), et PLoS ONE (non-profit, bibliothèque de l’unviersité Stanford, USA). Ensuite, Nature Communications (Springer),et deux autres revues du groupe PLoS sont dans le top 10. Les autres revues sont Bioinformatics (Oxford Academic), PNAS (Académie des Sciences américaine), Genetics (Société savante américaine de génétique) et Nucleic Acids Research (Oxford Academic).
Dans ce top 10, les 3 premières revues (plus de 700 articles publiés) sont des méga-revues, et la plus jeune est en numéro un (Scientific Reports). Il y a des revues de sociétés savantes, et des revues d’éditeurs privés. il n’y a ni Elsevier, ni Wiley, ni Taylor & Francis, ni le sulfureux groupe Frontiers.
Donc 58 % des preprints n’ont pas été publiés dans des revues scientifiques… Ils ont un doi, et peuvent être cités… Qu’en penser ?
The number of authors posting a preprint for the first time increased from 3,873 in 2014 to 84,339 in 2018.
