C’est encore sous-estimé, car ces 500 articles rétractés s’ajoutent à environ 350 autres rétractés il y a quelques mois…. en février 2022 par l’IOP (Institute of Physics). Les détails de ces rétractations sont commentés par un billet de RetractionWatch du 9 septembre 2022... avec les commentaires de nos champions français, G Cabanac et C Labbé qui ont pu en parler avec Ivan Oransky (RW) lors du congrès du peer review à Chicago.
Nous avons déjà alerté sur les paper mills, ces usines à articles qui écrivent (volent) des manuscrits et vendent des positions d’auteurs à des chercheurs pressés de publier… ensuite tromper les revues à ce niveau s’expliquent par les méthodes de communication de la science en physique avec une pré-éminence des rapports de conférences.
Je reprends la notice de rétractation répétée probablement 500 fois ou plus ‘These articles are being retracted following an allegation that raised concerns regarding several manuscripts. IOP Publishing has conducted a comprehensive investigation, which indicated that some papers may have been 
created, manipulated, and/or sold by a commercial entity. »
RW revient sur l’expertise de Guillaume Cabanac et Cyril Labbé qui ont répondu à RW : lisez le billet de RW, et surtout allez visitez le Problematic Paper Screener (PPS). Vous pourrez visionner une bonne vidéo de G Cabanac, détecteur de tromperie. Vous ne perdrez pas votre temps en regardant cette vidéo : G Cabanac a beaucoup de sources citées dans cette vidéo, et c’est bien fait. Il faut dépolluer la littérature scientifique.. d’accord, mais comment ? La première étape est l’identification avec PPS… mais quelles revues vont nettoyer….
Rappelons que G Cabanac faisait partie du top 10 de Nature pour l’année 2021.
