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La complexité de faire fonctionner une revue scientifique… et l’insatisfaction des chercheurs

Points clés

Que penser d’une discussion sur la liste de EASE (European Association of Science Editors) ? La voici :

Dear collegues, I have a conflicting situation with my manuscript jourmey which I would like to share and hear your feedback. Me and my colegues wrote a paper 2 years ago and submitted to a journal. One year ago it was accepeted for publication. We made the editting changes but also we made some changes in the content of a table. Since then, we have been asking monthly about current status of our paper. It seems there is a mismatch between 2 different departments of the journal, the Editorial and the production, and none of them take the reponsability of the location/status of our work. We don´t know how to proceed…..
Any suggestions from your side? Thanks in advance. 
Cette situation est fréquente. En dehors des revues prestigieuses qui ont des équipes permanentes de rédacteurs salariés, la plupart des revues sont la propriété de Sociétés savantes. Il existerait 30 000 revues en anglais à comité de lecture dans le segment STM (Sciences Technologies Médecine). La plupart sont gérée par des Sociétés savantes (certaines ont des contrats avec les éditeurs pour sous-traiter le marketing, la diffusion, les abonnements et payements d’auteurs). Combien de ces 30 000 sont gérées par des permanents ? Nous ne savons pas.
La plupart des revues de Sociétés savantes ont un comité éditorial géré par le propriétaire, à savoir la Société savante. La revue était une ressource pour ces Sociétés, mais devient une charge parfois. Les comités non permanents fonctionnent plus lentement. Le rédacteur en chef assure cette fonction en plus de ses activités professionnelles. Les relecteurs sont moins pressés que ceux des revues prestigieuses. Et un bon peer-review ne peut pas se faire en une semaine. Il existe de ce fait des lenteurs, et les erreurs d’aiguillages existent. Les auteurs se plaignent et vont facilement vers des éditeurs mercantiles qui publient des revues de faible qualité..
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