Quand je demande ‘à quoi servent les revues biomédicales’, j’obtiens des réponses diverses, et le rapport STM (Science, Techniques et Médecine) a des propositions. Nous reviendrons sur la 4ème édition du rapport le plus complet sur le marché et fonctionnement des revues scientifiques. Il ne se limite pas au domaine STM. Sur 180 pages, tous les chiffres intéressants sur ce secteur sont exposés et discutés. Ce rapport aborde essentiellement la communication formelle (articles de revues à comité de lecture), après avoir bien décrit tous les modes de communication scientifique (orale et écrite, non évaluée ou évaluée, privé ou public). Une hypothèse serait qu’il existe environ 30 000 revues scientifiques en anglais à comité de lecture. Les technologies ont eu un impact fort depuis 20 ans et ajouté une cinquième fonction aux revues :
- Registration : la reconnaissance par des tiers, avec une date, du précédent de l’auteur et de la propriété des données ;
- Dissemination : communiquer les découvertes à une audience intéressée à travers l’identité d’une revue ;
- Certification : assurer la qualité grâce à la revue par les pairs et l’identification des auteurs ;
- Archival record : préserver une version figée de l’article pour des citations futures ;
- Navigation : proposant des filtres et des guides pour identifier les travaux à travers le volume énorme des publications, et données sources.
On peut noter que ces fonctions servent plus les auteurs que les lecteurs…