Le BMJ du 21 janvier donne quelques informations sur une enquête dont nous n'avons pas encore toutes les données. Le BMJ a envoyé une enquête à 9036 chercheurs ayant soumis un article ou des reviewers, et plus de 2700 ont répondu.
13 % ont admis connaître des collègues ayant ajusté de manière non appropriée, exclu, altéré ou fabriqué des données. 6 % connaissaient des cas insuffisamment investigués dans leur institution. Ces résultats ont été discuté lors d'un meeting du 16 janvier 2012, organisé par le BMJ et COPE : les institutions devraient être tenues comme responsables, et les délateurs mieux protégés. Des discussions évoquant de jeunes scientifiques menacés pour leur carrière s'ils publiaient certaines données, etc… Classique…
D'après la revue systématique de PLoS ONE en 2009, ce sont 14 % des collèques qui auraient inventé des données, et 72 % qui auraient des pratiques 'questionables'… Vous avez tous des témoignages… J'ai un collègue qui a présenté en public des données modifiées sur obligation de son patron… c'était il y a longtemps et personne n'a été informé…. Autre commentaire : peut-être que les répondeurs à cette enquête ont tous menti ! Le mot-clé fraude de ce blog vous montre trop d'horreurs… Qui veut faire une enquête en France ?
Tavare A. Scientific misconduct is worryinglly prevalent in the UK, shows BMJ survey. BMJ 2012;344:377.
Tavare A. Institutions must do more to eliminate research misconduct, meeting hears. BMJ 2012;344:446.