Dans les cas de malveillance décrits régulièrement par COPE, l'un m'a montré l'ingéniosité des auteurs. En bref, un auteur a suggéré des relecteurs existants, mais donné une adresse email inventée… L'auteur a reçu les demandes de relecture destinées aux reviewers, et il a répondu en quelques heures…. C'est ce qui a attiré l'attention du rédacteur.
Ce rédacteur a eu des soupçons. Il a contacté les reviewers qui ont dit qu'ils n'avaient pas reçu ce manuscrit pour relecture. Ils ont confirmé que ces adresses email n'étaient pas les bonnes…. Le cas est encore en investigation… Le site de COPE a un podcast : une discussion entre Liz Wager, présidente de COPE, et le rédacteur du journal.
L'auteur n'a pas répondu au rédacteur.. L'institution va être informée.. Cet auteur ne publiera plus dans ce journal, mais son nom n'est pas communiqué… Un autre conseil pour les rédactions : se méfier des adresses email non institutionnelles (gmail, yahoo, hotmail…).