Les technologies permettent de mieux communiquer sur les cas de fraude. Nous avons évoqué ce sociologue hollandais, Diederik Stapel, qui a inventé les données de quelques articles. Plus des 30 articles ont été rétractés par des revues, et peut-être que l’on pourrait atteindre 100. Un site actualise les résultats des commissions d’enquêtes. Il y a les méthodes de travail des commissions. Pour chaque article analysé par ces commissions, nous avons accès aux conclusions avec les raisons qui ont permis de conclure à la fraude. Le rapport final sera fait plus tard.
Pour chaque article, l’avis de D Stapel est pris en compte et il collabore avec les enquêteurs. Par exemple, pour un article :
« Noordewier, M.K., & Stapel, D.A. (2010). Affects of the unexpected: When inconsistency feels good (or bad). Personality and Social Psychology Bulletin, 36, 642-654.
- According to Mr. Stapel: fraudulent
- Fake data collection (school data), data supplied by Mr. Stapel
- Results extremely unlikely, e.g., too high effects, too clean data (no missings)«
2 commentaires
Les textes auto-plagiés du Pr PAPO, maintenus en toute « conscience » par la Revue Neurologique et La revue de médecine interne, qui encouragent la fraude, pourraient être analysés par ce site ?
Ces textes figurent encore dans les banques de données comme des textes originaux.
@Pascal: attention le site internet référencé par ce post contrairement au site Retraction watch ou Abnormal science blog n’est pas un site dédié à la fraude ni à la rétractation d’articles en général. Ce site a été mis en place uniquement pour un seul cas i.e. pour rendre publique l’enquête sur un seul auteur : Mr D.A. Stapel. Rendons hommage au monde universitaire des Pays Bas qui rend ainsi publique les résultats d’une enquête interne sur le comportement d’un de leur pair.
Bien cordialement