La newsletter de ORI de mars 2012 est entièrement consacrée au plagiat.. sur 8 des 12 pages. Cette agence américaine enquête sur les fraudes en recherche, et a donc des interférences avec les revues. Outre le fait que les rédacteurs de revues utilisent beaucoup les logiciels anti-plagiat, essentiellement iThenticate, on apprend dans cette lettre que la revue CHEST a refusé sur plusieurs années des articles soumis par des auteurs ayant plagié… Des revues ont des ‘blacklists’ d'auteurs, listes qui ne sont pas publiques.
L’auto-plagiat est absolument condamné, sauf si la source est identifiée, des italiques ou guillemets utilisés pour signifier les parties copiées, et que la revue ‘copiée’ a donné son accord.. L'ORI ne connait pas la redondance qui est une technique française (Revue neurologique et Revue de médecine interne). Cette newsletter décrit des exemples de plagiats ; il y a une liste de 6 guides d’éthique publiés par des institutions. Trois cas de "malveillance" sont décrits en détail, avec fabrication de données, bricolage de figures dans des dossiers de bourses. Des revues prestigieuses en ont été victimes ; il y a la description des sanctions.
Un commentaire
L’autoplagiat est condamné par tous.
Mais la « redondance d’autoplagiats » (le même texte publié 3 fois !) est encouragée par ELSEVIER et la REVUE NEUROLOGIQUE et la REVUE DE MEDECINE INTERNE qui ne retirent pas ces textes.
amateurisme ?
conflits d’intérêts ?
protectionnisme corporatiste ?
irresponsabilité inadmissible dans tous les cas
Dr R. FURAUT