Bonne revue de synthèse sur les cas de malveillance analysé par ORI (Office of Research Integrity) aux USA. Ceci a été publié dans le numéro de juillet 2012 de la revue "Academic Medicine". Les agences de recherche demandent que les chercheurs suivent des formations sur l'éthique, mais pas de traçabilité de ces actions… et au contraire la plupart des cas de mauvaises pratiques ne seraient jamais connus !
L'auteur a analysé 146 rapports de ORI entre 1992 et 2003, et montré que les fraudeurs avaient une psychologie particulière. Son opinion est que la formation des jeunes chercheurs ne change rien, par contre former les séniors qui encadrent serait probablement utile … et les institutions devraient protéger les lanceurs d'alertes.
Notons par ailleurs que ORI a eu un été actif en publiant :
- le 6 juillet le cas de Sinae Kim (données falsifiées dans 5 articles non acceptés pour Blood, Nature, Nature Biotechnology, Nature Medicine, and Science, un poster, 4 présentations orales, 3 projets du NIH, 5 demandes de bourses NIH) ;
- le 3 août le cas de Mepur H. Ravindranath (falsification du nombre de sujets, d'analyses statistiques dans articles de International Journal of Cancer) ;
- le 29 août le cas de Shane Mayack (falsification de données dans des articles de Nature et Blood).
Kornfeld D. Research misconduct: the search for a remedy. Academic Medicine 2012;87:877–882