Des voix commencent à se faire entendre pour mettre en garde contre le modèle économique de l'Open Access : le lecteur, l'abonné ne payent plus pour accéder à l'information. L'auteur paye un honoraire pour publier son article (de 1000 à 5000 $ par article). Si de rares modèles semblent donner satisfaction, notamment les revues de BioMedCentral, voir les revues de spécialités de PLoS (pas PLoS ONE), le système serait en péril. L'éditorial de Jeffrey Beall dans Nature en septembre 2012 est aggressif, en disant que ces revues font la promotion de comportements non éthiques !
Les 'prédateurs' (ces revues d'accès facile) font croire qu'ils sont basés aux USA, Canada, UK, mais en fait ils sont en Inde, Nigeria, Pakistan… et les auteurs, notamment asiatiques, payent facilement : toute cette science échappe à un peer review correct car l'acceptation est augmentée quand l'auteur paye, et la qualité de la science publiée pourrait baisser. Nous avons présenté la liste des prédateurs.
Nous avons été heureux lors de l'arrivée des emails, mais ennuyés rapidement avec les spams qu'il faut combatrre : la situation est identique avec les revues en 2012….
Beall J. Predatory publishers are corrupting open access. Journals that exploit the author-pays model damage scholarly publishing and promote unethical behaviour by scientists. Nature 2012;489:179.