Le congrès sur l’évaluation des manuscrits par les pairs vient de se terminer après 3 jours, avec 47 présentations orales et 63 posters. Ce congrès qui se tient tous les 4 ans est consacré à la recherche sur le peer review. Toutes les communications ne doivent pas avoir été publiées ou divulguées dans la communauté scientifique. C’est un bon niveau de recherche dans un domaine avec des essais randomisés, des méthodologies qualitatives de sciences sociales. La plupart des rédacteurs des revues prestigieuses biomédicales étaient présents. Qu’en retenir :
- Une déclaration forte de Drummond Rennie (photo), co-fondateur de ce projet, pour dire que la lecture anonyme des manuscrits n’est pas éthique.. alors que c’est la pratique de la plupart des revues…
- La publication de la version actualisée, et profondément remaniée des recommandations de Vancouver, et le nouveau site EQUATOR (réussi !) ; l’enregistrement d’une table ronde sur l’histoire de l’EBM ;
- Des réunions parallèles, dont celle de WAME (World association of medical editors), et celle consacrée au mouvement RIAT avec la création du terme ‘restorative author’ (RIAT consiste à publier les résultats des essais dont les rapports cliniques existent) ;
- Les conférences plénières de John Ioannidis (tout est faux dans les publications !), et de Philip Campbell, rédacteur en chef d’une revue sans comité de rédaction (Nature !) ;
- Un historique sur les apports des 6 congrès de Peer-Review avec une conclusion : les rédacteurs se plaignent que beaucoup de travaux ne sont jamais publiés, mais en ce qui concerne les travaux des rédacteurs présentés à ce congrès, ils ne sont pas tous publiés !
J’ai prévu une série de billets dans les semaines à venir.