Le JAMA nous a présenté une synthèse du peer review congress sous forme de 2 articles en novembre 2013 : 'Striving for a more perfect peer review' et 'The peer review congress. Improving peer review and biomedical research'. Nous avons largement discuté des sessions du congrès de Chicago en septembre 2013, mais peu évoqué quelques sessions plénières. L'ouverture du congrès a été l'occasion pour John Ioannidis de reprendre ses thèmes de prédilection depuis son article phare de 2005 dans PLOS Medicine "Why most published research findings are false" (titre de ce billet)
En 2013, il y avait 500 particpants de 30 pays, alors qu'en 1989, il y avait 270 particpants (j'y étais en 89 !). En 1986, D Rennie avait proposé le premier congrès ainsi "There seems to be no study too fragmented, no hypothesis too trivial, no literature citation too biased or too egotistical, no design too warped, no methodology too bungled, no presentation of results too inaccurate, too obscure, and too contradictory, no analysis too self-serving, no argument too circular, no conclusions too trifling or too unjustified, and no grammar and syntax too offensive for apaper to endup in print"… et la situation ne s'est pas améliorée en 25 ans….
Des remarques que je n'ai pas encore commentées : proposition d'enregistrer toutes les recherches, et ne pas se limiter aux essais randomisés ; les institutions devraient se questionner sur les chercheurs qui publient trop, au lieu de se focaliser uniquement sur ceux qui publient peu ou pas ; la sélection des articles au sein des revues n'a pas changé depuis 30 ans.
Merci à Denise Silber
Un commentaire
Le mot « scepticisme » n’est pas à la mode.
Il n’est pas vendeur, ni pour les défenseurs aveugles des essais cliniques tous azimut ni pour les défenseurs de la vérité scientifique.
Pourtant, cette position sceptique est celle de n’importe quel praticien qui doute dans sa pratique. Ne gagnerait-on pas à parler de ce nécessaire scepticisme? La médecine ne relève-t-elle pas avant tout du scepticisme?