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Le plagiat semble être toléré par nos instances universitaires : l’inertie est une décision ; les juges interpellent les universitaires

Points clés

Reine ccNous avons évoqué l'affaire de plagiat en odontologie à Toulouse et Paris 5. Lacondamnation du tribunal est importante, mais l'inertie du monde universitaire est impressionnante : tolérance du plagiat semble le mot d'ordre dans les facultés d'odontologie et de médecine. Allez lire le dossier complet de cette affaire de Toulouse sur le blog Archéologie du copier-coller, et signez la pétition : IMPORTANT. Ce plagiat de Toulouse est plus important que vu au premier abord : un étudiant a eu gain de cause, mais un livre blanc de la recherche médicale en odontologie a aussi été plagié dans cette thèse. Le tribunal a jugé la contrefaçon, mais suggère aux instances universitaires d'être responsables. Je cite le texte signé par une vingtaine d'universitaires et mis en ligne sur le blog Archéologie du copier-coller : "Dans ce jugement, le tribunal a pris soin de distinguer les délits – celui de contrefaçon ou de complicité de contrefaçon – et les fautes déontologiques et éthiques qui ne sont pas de son ressort mais de celui des seules instances universitaires."

Il faut signer cette pétition, et nous serons très intéressés de voir combien de doyens d'odontologie, de médecine et de pharmacie soutiennent ce mouvement en signant : la plupart je l'espère… Ils ont tous été informés de l'existence de cette pétition et doivent réfléchir avant de signer…

Je cite Mme H Maurel-Hindart sur son blog : "Il est urgent que les instances universitaires (commissions disciplinaires en premier lieu) prennent leurs responsabilités afin que les affaires de plagiat de mémoire et de thèse soient examinées avant même qu’un recours devant les tribunaux ne s’impose. Les juges se voient en effet confrontés à des cas qui auraient dû être traités en amont, au sein de l’université, selon les règles de déontologie propres à la recherche. Ce jugement du tribunal correctionnel de Paris est clair sur ce point et invite les universitaires à se mobiliser contre les manquements à l’éthique universitaire."

J'ai emprunté l'image de la reine du copié-collé à l'Université Catholique de Louvain qui est active pour informer enseignants et étudiants sur le plagiat. Quelle faculté biomédicale française fait comme Louvain ?

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3 commentaires

  • Pour les doyens de facultés médicales, pharmaceutiques et odontologiques, s’attaquer aux plagiats c’est ouvrir la boîte de Pandore tant l’appropriation des travaux des étudiants est presque devenu la norme dans les CHU français.
    Malheureusement, le problème a pris trop d’importance pour pouvoir être réglé en interne par les structures universitaires.

    Répondre
  • l’Université française serait donc à la traine dans le domaine de la lutte contre le plagiat. Toutes les disciplines universitaires seraient-elles également touchées ? En ce qui concerne la médecine, pourrait-on identifier dans le mode de fonctionnement des CHU des facteurs explicatifs qui feraient du plagiat la contrepartie « obligée » d’un enseignement reçu et le gage d’une fidélité à un « maître » ?

    Répondre

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