Jeffrey Beall maintien une liste des maisons d'éditions dites prédatrices, et c'est assez difficile car il reçoit des menaces de temps en temps. Il a commencé une liste des facteurs d'impact (FI) publiés par des sociétés douteuses et en a déjà 21 !!
Ses critères d'inclusion sont : le site internet n'est pas transparent, les revues doivent payer pour être considérées par ces FI, les scores augmentent chaque année (ce qui est d'ailleurs le cas du vrai FI de Thomson Reuters avec ses 3 décimales !), la base pour calculer est Google Scholar, le terme FI est dans le nom du score, la méthode de calcul du score est opaque, l'objectif principal de la société est de faire de l'argent.
J'ai regardé quelques uns de ces sites ! Adresses à Dubai, ou en Inde, logos proches de Thomson Reuters, contacts difficiles, error 404, etc… J'ai trouvé un FI pour le NEJM à 101,102 (toujours 3 décimales car le FI est d'une précision extraordinaire). Quand le vrai FI de Thomson Reuters sera moins utilisé, et que d'autres Almetrics évalueront la notoriété des articles plutôt que celle des revues, nous auront d'autres truands…