Il semble que l'Université de Grenoble s'agite autour d'un cas de plagiat. Il s'agit de la discipline Histoire… donc la Médecine n'est pas en cause ! Je vous suggère de lire le blog Sciences de Libération du 7 juillet 2014, et surtout le site de Michele Bergaadà, à Lausanne : elle a décrit le cas début juin, et a mis en ligne ses conclusions. Tout est précis, et si vous voulez en savoir plus, consultez ces sites.
La personne accusée (délations ?) était vice-présidente de la recherche de l'Université Pierre Mendès France de Grenoble 2. Il semble que ce soit sa promotion qui ait déclenché un processus, car des rumeurs existaient. Elle a (ou a été) démissionné de son poste ! Elle attaque le site de Mme Bergaadà qui fait un travail admirable… Attendons de comprendre tout cela… Est-ce que les personnes plagiées vont porter plainte, comme dans le cas de la thèse d'éthique médicale de Toulouse (condamnation 25 000 €).
Je rejoins S Huet de Libération qui dit "Le fond de cette affaire est moins l'exemple traité que l'incapacité du système universitaire français à se doter de procédures simples et incontestables pour traiter la dérive éthique que constitue le plagiat. Ce dernier est une plaie ancienne du monde scientifique." Je rajoute qu'en général, on accuse les étudiants, mais pour moi, ce ne sont pas eux les fautifs… ils ne sont pas formés à l'intégrité scientifique.
2 commentaires
Comme le dit si bien Michelle bergadaà « Plus c’est lourd, plus ça passe ; ou ça casse »… Affaire à suivre.
Merci
merci pour la présentation et l’explication