Nous avons évoqué ces articles de janvier 2014 (Nature) sur les cellules STAP. La première auteure a avoué des manipulations, et les articles ont été rétractés par Nature après une investigation du RIKEN institute (Japon).
Japan Times, Wall Street Journal, et tous nos quotidiens (Le Figaro, La Croix,…) nous ont appris le suicide (pendaison le 4 août 2014) de Yoshiki Sasai, 52 ans, respectivement 2ème et 3ème auteur de ces articles. Il était directeur adjoint du RIKEN et avait supervisé H Obokata, la première auteure des 2 articles. Il avait surtout participé à la rédaction et à l'editing des articles. Il n'était pas responsable des malversations de Obokata.
No comment. Trop triste.
Note du 12 août : Merci à Xavier Perrot pour les informations suivantes, et notamment le lien des informations sur le site RIKEN ; apparemment, le Dr Sasai prendrait l’entière responsabilité du scandale, mais en enjoignant Mme Obokata de faire tout son possible pour démontrer l’existence des cellules STAP. ; Il aurait aussi écrit qu’il était persuadé qu’il y avait « un diable » à l’Institut RIKEN…