Plusieurs communiqués de presse ont annoncé la fusionde 2 groupes de presse, auxquels appartiennet entre autres, Macmillan et SpringerScience+BusinessMedia. En fait, Macmillan appartenait à Holtzbrinck Publishing Group, un groupe familial allemand, bien que Macmillan ait surtout des activités en angleterre. La fusion est compliquée, mais une partie concerne le groupe Nature, qui appartient à Macmillan. Ceci rappelle, à une autre échelle, la vente de la revue The lancet à Elsevier en 1991. Des revues de sciences sociales font partie du deal (Palgrave).
Nature Publishing Group publie de nombreuses revues dont Nature et Scientific American. NPG publie plus de 100 revues, dont 40 ont un titre qui commence par Nature… et la plupart ont de très bons facteurs d'impact (42 pour Nature) : la liste des facteurs d'impacts des revues du groupe est impressionnante. Avec un taux d'acceptation de 8 % pour environ 11 000 articles soumis par an, Nature a des rédacteurs temps plein, jeunes et qui visitent les labos et congrès.. afin de prendre eux-mêmes des décisions… bien sûr avec les conseils des reviewers. Mais gérer 11 000 soumissions par an est difficile, et c'est expliqué sur leur site.
Springer, maison d'édition allemande, publiant 2900 revues et de nombreux livres, a racheté BioMedCentral avant de lancer SpringerOpen en 2010, et est ainsi devenu un acteur majeur des revues en open access.
Attendons quelques années avant de voir si le groupe Nature va changer et aller vers plus de gold Open Access. Il a fallu beaucoup de temps pour changer The Lancet après le rachat en 1991 par Elsevier : partant d'une seule revue de notoriété, Elsevier a su créer 9 revues de spécialités dont le nom commence par The Lancet, avec des facteurs d'impact de plus de 20 pour certaines ! Avec Cell, The Lancet a créé EBioMedicine en 2014 !