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Les définitions du peer-review ouvert varient, et les revues totalement transparentes sont rares

Points clés

F1000RLe peer-review est ouvert quand les auteurs et les relecteurs signent leurs avis, et parfois quand les noms des relecteurs sont publiés avec l’article. Mais les variations sont nombreuses : un article est en cours de révision chez F1000Research (mars 2015) avec l’objectif de définir le peer-review ouvert. Vous pouvez accéder aux commentaires des relecteurs et attendre la version finale, car, au 21 mars 2015, seule la V1 est en ligne.

Les pratiques de 4 revues utilisant l’OPR (Open Peer Review) sont décrites. L’OPR ne semble exister que pour des revues électroniques en open access… pas d’exemple pour des revues anciennes sur abonnement. Emily Ford (Portland) tente de définir l’OPR ainsi : « Any scholarly review mechanism providing disclosure of author and referee identities to one another at any point during the peer review or publication process ». Ensuite, elle décrit le fonctionnement de 4 revues utilisant l’OPR, et les variations sont grandes :

  • PLOS ONE pratique l’OPR car auteurs et relecteurs connaissent les identités, mais les avis de lecture ne sont pas mis sur le site avec l’article (je suspecte que des articles avec des avis très négatifs sont publiés) ;
  • Atmospheric Chemistry and Physics (Copernicus Publications) est très ouvert, avec notamment du ‘crowd-sourced discussion’ ; c’est-à-dire que les articles soumis peuvent être commentés par tous lecteurs, en plus des relecteurs sollicités ; nous avons décrit Climate of the Past qui a un fonctionnement semblable ; ils acceptent les ‘pre-prints’ pour discussion ;
  • PeerJ, dont les premiers articles sont de 2013, très proche du précédent ;
  • F1000Research, ayant publié en 2012, est probablement le plus ouvert : pour l’article que je commente, nous avons les avis de relecture en ligne et ils sont intéressants ; F1000Research utilise aussi le post-publication peer-review.

Tout ceci est très complexe, et les revues totalement transparentes sont rares. Nous avons expliqué le fonctionnement de revues en OPR du groupe BioMedCentral : j’aime bien consulter les avis des reviewers et les versions successives d’un manuscrit. E Ford qui n’a pas analysé de revue du groupe BMC, ou de Frontiers, donne de nombreux arguments pour défendre l’OPR : éviter les abus des relecteurs, auteurs et relecteurs deviennent responsables et peuvent échanger, augmentation de la qualité des avis (à prouver), meilleure détection des fraudes (à prouver, même si cela était vrai pour Boldt), valoriser le travail du relecteur qui peut le citer, améliorer les discussions scientifiques, raccourcir le process de publication (à prouver). L’argument contre l’OPR existe toujours : les juniors ne peuvent plus critiquer les séniors !

Il faut suivre le devenir de cet article de E Ford qui est toujours en révision (la version du 9 janvier n’est pas encore modifiée) et voir le processus de F1000Research qui est très performant… j’ai lu tous les avis, c’est intéressant.

Ford E. Open peer review at four STEM journals : an observational overview [v1 ; ref status : indexed, http://f1000r.es/4yi]

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