Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Académie de Médecine : Valorisation des revues médicales en langue française avec SIAPS (et pas SIGAPS), en évaluant les enseignants ?

Points clés

CacadémieL'Académie de médecine a publié fin janvier 2016 un communiqué sur une prise de position pour valoriser les revues de langue française. Le texte est court et commence par les dérives de SIGAPS qui favorisent les revues anglo-saxonnes. Les revues en langue française permettent d'évaluer les qualités pédagogiques des enseignants, et répondent aux besoins des praticiens français qui lisent surtout en français. Le communiqué annonce le développement d'un score pédagogique par la conférence des doyens : score SIAPS qui devrait permettre d'évaluer les qualités pédagogiques des praticiens.

Ce score SIAPS devrait intégrer les articles pédagogiques pour les dossiers universitaires. J'espère que ce score pédagogique contiendra une évaluation des enseignants par les étudiants : c'est basique, et c'est de loin un des meilleurs moyens d'évaluer les enseignants…   Imaginez des enseignants évalués par les étudiants : oui, cela existe dans de nombreux pays, et je l'ai vu pratiquer… C'est excellent, excellent, mais est-ce réaliste de le proposer en France ?

Partagez cet article sur les réseaux:
Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

4 commentaires

  • Les revues françaises publient des articles, voire des numéros entiers en anglais (voir le dernier numéro de Presse Médicale sur l’embolie pulmonaire par exemple) !!!!!

    Répondre
  • Bonjour,
    Faudra-t-il encore que nous ayons les crédits pour maintenir les abonnements aux revues francophones médicales.
    Les coûts de revues, papiers ou électroniques augmentent de 6-7% par an.
    Les budgets documentaires stagnent, au mieux. Il y a deux ans ceux de la BIUS Paris-Descartes ont été divisés par deux.
    En interne, les enseignants-chercheurs poussent au maintient de l’abonnement aux titres anglo-saxons, renvoyant mécaniquement à des ajustements sur les ressources pédagogiques et francophones.
    Enfin, le mastodonte ScienceDirect est passé en abonnement national dont la MENESR prélève le coût sur le budget de chaque établissement, lequel le retranche des crédits de ses bibliothèques. Cette licence nationale comporte un engagement jusqu’en 2018. Pour Info, le bouquet francophone de ScienceDirect, Bibliothèque Médicale Française (BMF Masson), n’est pas inclue dans la licence nationale. C’est un surcoût pour les établissements. La négociation Couperin (consortium national) a échoué en 2016 pour la BMF parce que les exigences financières d’Elsevier outrepassent la lettre de cadrage de Couperin.
    Au final, à quoi servira un score SIAPS si les enseignants n’ont pas accès aux revues francophones… ni les étudiants ?
    A quoi servira Lissa si elle recense des articles auquel l’utilisateur n’aura pas accès ? Finirez-vous tous sur SciHub ou bien sur le #icanhazpdf de Twitter ?

    Répondre
  • Si j’ai bien compris les choses, le but de SIAPS n’est pas tellement de valoriser les publications francophones, mais plutôt l’activité pédagogique des hospitalo-universitaires. En fait, SIGAPS mesurerait leur activité publicatoire et SIAPS leur engagement pédagogique. A ce titre on prend en compte les articles pédagogique en langue française, mais ce n’est qu’un aspect minime de l’activité d’enseignement. Dans votre billet on a l’impression que l’objectif de SIAPS est de valoriser les publis en français.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles populaires

Archives mensuelles

Suivez-nous

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle

Tags

Vous pourriez aussi aimer