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Plus de 160 revues ne publieraient que des cas cliniques, mais la moitié sont publiés par des revues prédatrices

Points clés

Case RLa transformation des revues a fait naître des revues dédiées aux cas cliniques. Les cas cliniques tendent à disparaître des revues établies (ils ne font pas monter le facteur d'impact), pour aller vers des revues dédiées.

Ce court article dans JMLA (Journal of the Medical Library Association) d'avril 2016 intitulé "New journals for publishing medical case reports" nous informe sur ces changements majeurs. Nous avions l'habitude de lire quelques cas dans nos revues de spécialités, et bien il faudra aller chercher les cas dans d'autres revues. La croissance des revues dédiées aux cas cliniques est rapide (voir image à gauche). Il y aurait 160 revues (78 maisons d'édition) publiant presque exclusivement des cas cliniques, dont 94 % en Open Access. ATTENTION, 49 de ces 160 revues sont des revues prédatrices faites par des escrocs ! Mais 41 % ont été indexés dans PubMed, et un seul a eu un facteur d'impact de Thomson Reuters (Neurocase de Taylor & Francis avec 1,124, et pas en Open Access !).

Les cas ont réellement commencé à être publiés dans les années 1970s, puis ont décliné avec l'émergence de la médecine factuelle. Ils reviennent avec la médecine narrative. Certains les considèrent comme des anecdotes, d'autres comme d'excellents outils pour la formation. Publier des cas devrait être reconnu comme un exercice pédagogique, mais ne permet pas d'avoir des points SIGAPS…  ce qui a une influence sur les comportements !

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