Compte tenu des stratégies pour avoir des résultats de recherche disponibles gratuitement, ce sont peut-être les financeurs et institutions de recherche qui vont chercher à éviter le recours aux revues, sociétés savantes et éditeurs. L'exemple du Wellcome Trust (WT), en Angleterre, méritera d'être suivi. R Kiley, chef de 'Digital Services' chez Wellcome, vient d'expliquer la stratégie dans un billet du 7 juillet 2016 "Why we’re launching a new publishing platform".
Le Wellcome Trust va lancer une plateforme (Wellcome Open Research) pour permettre aux chercheurs ayant eu des ressources de WT de publier tous leurs résultats. La plateforme sera excellente, car ils vont utiliser la technologie de la meilleure revue F1000Research. Meilleure ne veut pas dire que le facteur d'impact est élevé, mais que la technologie permet un peer review ouvert, un post publication peer review, avec possibilité de mettre à jour les articles, etc… J'ai traduit en français un billet justifiant le modèle F1000. Publier les données négatives devrait être incité, ainsi que 'tout publier'….
WT a supporté des projets innovants, comme eLife, projet dont le succès est évident. Nous avons vu le projet RIO hier !
Quand nos institutions françaises vont-elles créer leurs plateformes de publication ? Suivez HAL de l'Inserm qui a une politique ouverte que vous devez connaître.
Un commentaire
Bonne idée pour une conversion Auteur-Payeur vers Financeurs-Payeur!
Mauvaise nouvelle pour les revues prédatrices, si les financeurs de la recherche s’occupent directement à payer la facture; dans ce cas ils seront très exigeants au niveau qualité de revues.