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Est-ce que les revues prestigieuses pourront survivre aux APCs (Article Processing Charges) de plus de 3 000 $ ?

Points clés

UK APCsCette question mérite réflexion suite au changement de stratégie de eLife. eLife est un grand succès : revue en Open Access sous l'égide de Randy Schekman, prix Nobel en 2013, supportée dès le début (2102) par 3 fondations (Howard Hughes Medical Institute, Max Planck Society, et Wellcome Trust). Basée à Cambridge, ne faisant pas la promotion du facteur d'impact, avec 8000 soumissions par an, 1500 acceptations, une décision médiane 33 jours après soumission, eLife a annoncé instituer un APC pour janvier 2017. L'annonce a été faite par le rédacteur en chef, fin septembre 2016.

L'APC sera de 2 500 $ pour les manuscrits acceptés. eLife a été très transparent sur ses coûts, avec environ 850 000 £ par an. Cet APC ne couvrira pas tous les coûts, et les 3 sponsors continueront d'apporter des ressources pour les coûts fixes (staff, technologie, marketing,..). Des explications détaillées ont été publiées sur les raisons de ce choix de 2 500 $ qui ne couvrira que les coûts incrémentaux de chaque article, permettant de varier le volume sans difficultés. Sans les sponsors, l'APC devrait être entre 6 et 7 000 $. Ce 2 500 § a été comparés aux prix moyens des revues britanniques, tout en restant inférieur aux revues en compétition avec eLife : Cell, Cell Reports, Lancet, Nature communications sont dans les 5 000 $, et BMJ demande 3000 £.

Un billet sur Scholarly Kitchen revient sur ces coûts, en citant par exemple les APCs des revues spécialisées de PLOS (environ 2 500 $) qui ne peuvent être maintenus que grâce aux profits de PLOS ONE. Il est surprenant que des droits à la soumission ne soient pas demandés, ce qui diminuerait les soumissions d'articles dont les auteurs se doutent du refus possible, et qui couvrirait des coûts liés aux articles refusés. Le billet propose d'expérimenter ce 'submission fee' qui serait plus équitable pour le système.

Ce système d'APCs, ou payement à compte d'auteurs, poussé par toutes les institutions, n'a pas fini de nous surprendre. Depuis toujours, l'utilisateur/lecteur était le payeur… mais les temps changent.

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